En conférence de presse, Didier Deschamps a été longuement interrogé sur l'affaire des "quotas" dont la presse parle abondamment depuis quelques jours.
"Il y a cet emballement médiatique qui est là, malheureusement pour le football. Il y a beaucoup d'amalgames qui sont faits entre le fond et la forme, et tout ce qui peut être dit à droite et à gauche. Je suis très triste pour Laurent (Blanc). On attaque l'homme, pas le sélectionneur, et puis indirectement sa famille. Les conséquences dans la vie de tous les jours peuvent être compliquées. Deux enquêtes ont été diligentées, elles sont là pour apporter des réponses" a indiqué le coach de l'OM.
Didier Deschamps n'a cependant pas voulu se positionner dans cette affaire qui déchire les anciens de France 98 : "Je suis président de l'association France 98. On a été uni dans la victoire, en fondant des valeurs avec des personnalités différentes. J'avais alerté tout le monde il y a un peu plus de deux ans, pour dire que beaucoup de ces anciens joueurs étaient dans les médias, et qu'il y avait un risque d'opposition. Mon souhait était que cela se règle entre nous, pour ne pas passer par les médias. Sinon, on arrive à "France 98 implose", même si c'est un raccourci un peu rapide. Après, on n'est pas non plus dans un monde de Bisounours, on a des affinités avec certains plus que d'autres" a expliqué Deschamps.
Blanc risque-t-il sa place à la tête des Bleus ? "Pourquoi le poste de Laurent Blanc risque-t-il d'être menacé ? Je souhaite que Laurent Blanc reste le plus longtemps possible. Il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus" a rétorqué coach DD.