Il n'a pas vu le match, et a appris la nouvelle dans la nuit de mercredi à jeudi : Abedi Pelé a alors sauté de joie en apprenant la fantastique performance de ses deux fils contre Nice. "Ma femme, Maha, m’a raconté ce tableau d’affichage du Vélodrome où il était écrit Ayew, Ayew, Ayew et Ayew. Quatre fois ! C’est incroyable. Je n’ai pas été aussi heureux depuis bien longtemps. Qu’est-ce qu’un père peut demander de plus ?" s'est-il exclamé dans les colonnes du Parisien.
Le Papa s'est dit encore plus heureux pour Jordan auteur de son premier but de la saison ("Il l’attendait tellement. Cela va lui faire un bien fou"), et il considère toujours que le cadet des Ayew a le potentiel le plus important de la famille. Dans un grand sourire, Jordan avait avoué en quittant le stade mercredi ne pas avoir encore eu son père au téléphone, mais "il doit être très fier" jubilait-il.
"C'est Abedi qui a beaucoup de chance" renchérit Didier Deschamps qui reste en contact avec son ancien coéquipier et demande parfois de l'aide pour gérer les deux petits ghanéens, au caractère et aux qualités différents : "On ne peut pas comparer les deux, note l'entraîneur de l'OM. Dédé a joué une coupe du Monde, il est plus confirmé que Jordan qui a encore des étapes à franchir. Mais quand ils sont les deux ensembles sur le terrain, André motive énormément Jordan, ça c'est positif. Dédé était tout petit quand je jouais avec son papa. Jordan a lui progressé dans son caractère, car c'est quelqu'un d'assez fermé, qui s'énerve facilement. Il faut qu'il apprenne à murir. C'est aussi quelqu'un qui reste à l'entraînement, qui répète les enchaînements devant le but. Mercredi, il a mis ce superbe but. Ça me fait plaisir pour lui" a conclu DD.