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Saison

DD : "Quelque chose de très très fort"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 07/12/2011 à 01:08

DD : "Quelque chose de très très fort"DD : "Quelque chose de très très fort"

Après la qualification de l'OM pour les 8es de finale de la Ligue des Champions, l'entraîneur marseillais Didier Deschamps est revenu sur ce match face à Dortmund.

Didier c'est un exploit d'avoir gagné ici à Dortmund ?

Didier Deschamps : "Quand on voit ce qu'ils sont capables de faire dans leur championnat... et il ne faut pas oublier qu'on a été mené 2-0, on était pas loin du troisième aussi. Donc un renversement de situation comme ça ce n'est pas quelque chose d'usuel que l'on voit très fréquemment. C'est aussi la Ligue des Champions, quand on parle de contexte particulier où les individus, où l'équipe peut se sublimer, et bien on l'a vu, peut être avec l'énergie du désespoir à la fin. Mais voila, d'avoir arraché cette victoire-là, c'est quand même quelque chose de très très fort."

Vous avez douté à 2-0 ?

D.D. : "Oui. Il y avait le risque que ça ne le fasse pas du tout, du tout. C'est-à-dire qu'on prenne encore d'autres buts. Parce qu'on n’était pas bien, on n'arrivait pas à ressortir. On se contentait de défendre et de balancer, et puis eux ils ont mis beaucoup de qualité et de mobilité. Donc on était en grosse difficulté. Après on marque sur la seule occasion qu'on a. A la mi-temps j'ai senti les joueurs conscients d'être passé à côté, et il fallait jouer le coup, car on était plus spectateurs qu'autre chose sur cette première mi-temps."

Vous avez envie de quoi là maintenant ?

D.D. : "De gagner Bordeaux ! J'ai déjà basculé, pas tout de suite, mais c'est le championnat. Je sais ce que j'aurais ressenti si on n'avait pas gagné ce match-là. En sachant qu'il nous fallait un nul chez nous, on joue contre l'Olympiakos et on perd 1-0, c'est rare qu'on ait une deuxième chance. Et ici ce n'est pas une chance de venir s'imposer. Il fallait faire quelque chose d'exceptionnel et on l'a fait. Ça servira d'expérience bien évidemment, même si ça a été laborieux. Il y avait une statistique qui était importante : sur les équipes qui gagnent six points sur les deux premiers matchs, le pourcentage est de 87% de qualification. On l'aurait fait baisser, mais c'est un passage tortueux. C’est merveilleux, car on a eu le résultat et la qualification, mais on aurait pu s'éviter ce déplacement à haut risque."