Retrouvez les propos de Didier Deschamps en cette veille de match de Ligue des Champions, au Signal Iduna Park de Dortmund.
Didier, les Allemands vous promettent l'enfer demain...
Didier Deschamps : "Je suis déjà venu ici, j'ai déjà connu cette ambiance-là en tant que joueur. Pour eux, l'espoir passe par une large victoire, et le moins pire serait une victoire qui leur permettrait de finir troisième. C'est une équipe portée vers l'avant, qui a beaucoup de qualités. Elle aura l'appui de son public. On aura droit à beaucoup d'intensité. On s'attend donc à ce que ce soit un gros match de Ligue des Champions."
C'est une obligation, notamment financière, de se qualifier pour les 8es de finale ?
D.D. : "Je ne sais pas si c'est une obligation, mais l'ambition commune est de continuer cette Ligue des Champions et d'être toujours présent en février. En parallèle, cela aura une incidence sur l'aspect économique, et compte tenu de nos finances, qui ne sont pas au beau fixe, ça serait une double très bonne chose."
Arsène Wenger ne va pas vous aider ?
D.D. : "Chacun a sa problématique. Lui n'a pas le souci de se qualifier, puisqu'il est sûr de rester premier. Il gère son effectif, c'est normal. Après, on parle d'équipe B, je veux bien, mais quand on voit les joueurs sur le banc, il y a une vingtaine d'internationaux. Après, c'est sûr, ils n'ont pas le couperet au-dessus de la tête, tant mieux pour eux. Nous aussi on aurait pu être dans cette situation, mais ce n'est pas le cas."