Dans quel état d'esprit êtes-vous ?
D.D. : "Évidemment, il y a eu une grande déception samedi. Le haut niveau, c'est aussi évacuer la déception. Là, il n'y a pas beaucoup de temps. Quand on gagne, on a envie de suspendre le temps et de profiter des joies de la victoire, là, ce n'est pas le cas, on a eu trois jours... La Champion's League, c'est la plus belle des compétitions, j'ai un groupe qui est concerné, déterminé et qui a envie de faire un très bon résultat demain."
Quel discours tenez-vous aux joueurs ?
D.D. : "Le plus important, c'est de garder confiance, s'appuyer sur ce qu'on fait bien et évidemment corriger les erreurs qu'on peut commettre et qui nous coute cher. Ça a été le cas encore samedi. C'est une compétition encore plus relevée. Il faut continuer à faire les efforts ensemble, comme les joueurs le font, pour inverser la tendance qui est négative. Même si demain le résultat ne nous donnera pas des points en plus en championnat..."
Un mot sur l'ambiance et la ville...
D.D. : "On ne vient pas vraiment en visite, même si c'est un pays fort accueillant. J'ai eu l'occasion de venir deux fois en Champion's League en tant qu'entraîneur, avec l'AS Monaco, face à l'AEK Athènes et à l'Olympiakos. On sait très bien qu'il y a toujours des ambiances très chaudes dans les stades grecs. Mais le plus important, c'est que les joueurs aient le plus d'informations sur l'équipe en face."
On peut imaginer un changement de système ?
D.D. : "Vous pouvez l'imaginer ! (sourires). Je ne fais que ça de réfléchir, avant de prendre une décision. Je pèse toujours le pour et le contre. C'est une possibilité, effectivement."