Comment l'OM gère les chocs en Ligue 1 ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 07/10/2012 à 11:35
Dans son histoire récente, l'OM s'est à plusieurs reprises retrouvé dans une confrontation qui opposait le premier au second en championnat. Rétro.
Dans son histoire récente, l'OM s'est à plusieurs reprises retrouvé dans une confrontation qui opposait le premier au second en championnat. Rétro.
2009/2010 | Auxerre | Score : 0-0 |
Lorsque l’OM de Deschamps regarde dans le rétroviseur au printemps 2010, il y voit… l’AJ Auxerre de Jean Fernandez, avec son duo d’attaque Jelen-Niculae. Bon… Fort de ses cinq points d’avance, les Olympiens feront le boulot, ramenant un nul, vierge et prudent. Brandao ira mettre son coup de coude dans la tête de Pedretti et se prendra après coup 3 matchs de suspensions.
2006/2007 | Lyon | Score : 1-4 |
En ce début de saison, alors que le Lyon de Gérard Houiller marche plus que jamais sur la L1, l’OM arrive à lui tenir la dragée haute. Le choc est lancé la semaine précédente, lorsqu’une faute d’arbitrage qui empêche les Marseillais de repartir avec la victoire à Lens fait dire à Albert Emon que les Gones doivent sûrement être contents. Ils le seront encore plus le soir du match : une victoire 4-1 impressionnante, avec l’éclosion d'un jeune plein de talents, Karim Benzema, et un coup de sang de Taye Taïwo qui mettra un coup de pied dans le dos de Florent Malouda.
1998/1999 | Bordeaux | Score : 4-1 |
Peut-être le plus beau mano à mano de l’histoire du Championnat de France. L’OM de Courbis et le Bordeaux de Baup ont fait tout le championnat aux 2 premières places. Pour la manche aller en septembre, l’OM rate le coche, subissant un doublé de Kaba Diawara, jusque-là frustré de n’être qu’un remplaçant dans cette équipe. 2-2. Au retour, Benarbia marche sur les parties de Luccin, arrière gauche d’infortune, et la défense phocéenne prend le bouillon. 0-4 à la mi-temps. Les supporters olympiens pensent qu’il va être possible de refaire le coup de Montpellier au Parc Lescure. Mais ça sera quand même une grosse défaite (4-1) et une deuxième place à la fin.
1993/1994 | Paris SG | Score : 1-1 |
On n’a beau n’être qu’en janvier, Marseille sait plus ou moins que Paris et ses quatre points d’avance filent vers le titre. Ce n’est pas une raison pour laisser le match, qui finira sur un nul, 1-1. Marc Libbra, présent dans les rangs olympiens, racontait dans le dernier Talk Show à quel point Bernard Tapie avait su leur mettre la pression (voir la vidéo à partir de 10min). Lundi sur RMC, David Ginola reconnaissait que ce titre avait un goût d’inachevé, tant il n’était pas accompagné d’une victoire sur le rival.
1992/1993 | Paris SG | Score : 3-1 |
Tout a été dit sur ce match. L’OM, déjà champion, démarre le match avec la tête encore à Munich, où il vient de remporter sa première Ligue des champions, avec beaucoup de champagne dans le sang. Guérin a beau ouvrir le score, ce sera la fête au Vélodrome (victoire 3-1). Avec notamment un but d’anthologie de Basile Boli, une tête surpuissante à l’entrée de la surface qui fait suite à un bel enchaînement d’Abedi Pelé et Jean-Philippe Durand. Évidemment, au départ, Basilou voulait rentrer le plus fort possible dans le stoppeur parisien, Ricardo.
1991/1992 | Monaco | Score : 0-3 |
À trois journées de la fin du championnat, Marseille se déplace chez son dauphin, Monaco, également finaliste de la C2. Il n’y aura pas match, l’OM s’imposant 3-0 en Principauté. Un succès large, trop large, comme le raconte Emmanuel Petit dans son autobiographie : "Le lendemain du match, Wenger me convoque dans son bureau et me demande ce que j’ai pensé du match. Je lui dis que certains de notre équipe étaient anormalement mauvais. Il me coupe, me remercie, me dit que c’était exactement ce qu’il voulait entendre". Mythe ? Toujours est-il que la cassure sera nette dans l’effectif monégasque, et que certains (Wenger, Puel, Sonor) voueront par la suite une animosité réelle envers le club phocéen.
1990/1991 | Bordeaux | Score : 1-1 |
Si Marseille survole le championnat cette année-là, Bordeaux est bien en embuscade. Aussi lorsque l’OM se retrouve mené sur la pelouse du Parc Lescure, avec un but d’un jeune nommé Christophe Dugarry et à 10 après l’expulsion de Casoni, il y a de quoi se dire que le championnat n’est peut-être pas joué. Mais Waddle égalise à 10 minutes de la fin. Marseille est champion dès le 1er février.
1988/1989 | Paris SG | Score : 1-0 |
Le premier match où les deux équipes se tirent la bourre pour le titre. Un match fermé, où l’on ne retient que le coup de canon de Sauzée à quelques minutes du terme. "Ce n’est peut-être pas le but du titre, mais c’est le but le plus important de ma carrière. C’est celui dont on me parle le plus, encore aujourd’hui" explique celui qui est désormais commentateur sur Canal + à La Provence.