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Clarté bienvenue ou erreur de com' ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 13/05/2016 à 07:00

Clarté bienvenue ou erreur de com' ?Clarté bienvenue ou erreur de com' ?

Il a répondu du tac-o-tac, évoquant, un fait qui était connu de tous à ses yeux. Pour Franck Passi, le départ de Michy Batshuayi est une évidence, connue de tous. "Je crois que tout le monde sait qu'il va partir. Donc se battre pour qu'il reste... Il est inclus dans le cahier des charges qu'il va probablement être transféré cet été". Preuve que ce n'était pas vraiment le cas, la petite phrase de l'entraîneur, envoyé avec le sourire, a occupé le devant de la scène de l'actualité olympienne dans la foulée, pour ne plus la quitter. Le départ de Michy Batshuayi, pour rééquilibrer les comptes avant le passage devant la DNCG, ne passe pas pour les supporters de l'OM. Il faut dire que l'exemple de Lyon, qui devrait recevoir des offres au moins égales pour son buteur Alexandre Lacazette, a de quoi laisser perplexe. Jean-Michel Aulas assure qu'il fera tout pour le garder, que son intérêt est de rester à Lyon alors que Barcelone le convoite. De son côté, Bruno Génésio, l'entraîneur, a indiqué il y a quelques jours dans les colonnes de L'Equipe que, s'il fallait rééquilibrer le budget, il valait mieux peut-être vendre plusieurs autres joueurs que de se séparer du buteur maison, celui qui incarne le visage offensif de l'équipe. Pendant ce temps donc, à Marseille, on annonce le départ de Michy avec le sourire. 

Au moins pas le même coup qu'avec Bielsa

Il y a pourtant de quoi se dire que la communication de Franck Passi n'est pas si mauvaise. La saison dernière, les supporters de l'OM ont subi de plein fouet le départ de Marcelo Bielsa. Ils se sont réabonnés en pensant vivre une deuxième saison avec l'Argentin. Mais il a finalement claqué la porte, excédé par une direction qui faisait semble-t-il tout pour le pousser à partir. Peu importe qui était réellement responsable, la victime, c'était celui qui avait payé son abonnement et qui ne pouvait évidemment plus se faire rembourser. Au moins, cette année, les choses sont claires. Michy Batshuayi sera cédé avant le passage devant la DNCG, après il y aura peut-être des repreneurs, mais ils ne devraient pas débarquer avant le mois de juillet, c'est tout du moins ce que semble confirmer l'entraîneur de l'OM, alors que ces propos peuvent être également interprétés comme une invitation pour sa direction actuelle à prendre ses responsabilités : "On assumera. On sait pourquoi les joueurs s'en vont. Pour l'instant, la donnée économique n'est plus florissante. Il faut juste l'accepter. Et travailler en amont pour ne pas passer le genre de saison qu'on vient de passer". Une manière, peut-être, de rappeler que le départ de Gignac avait été annoncé à la même période et qu'un nouveau numéro 9, Steven Fletcher, n'est arrivé que ... huit mois plus tard. 

Michy voulait marquer l'histoire du club...

Mais, même sous cet angle, l'annonce du départ de Michy a du mal à passer. Parce que l'assurance de son départ, une manière de croire que le club pourra en tirer de toute façon le meilleur prix grâce à la concurrence des clubs qui veulent se l'arracher, ne couvre pas les déclarations de l'intéressé de début mars. A l'époque, à la place de Franck Passi en conférence de presse, Batshuayi s'exprime sur sa prolongation : "Pour moi l'avenir c'est à l'Olympique de Marseille. Parce que je me plais bien ici, il y a un magnifique stade, beaucoup de bons joueurs que j'aime bien ici, beaucoup d'amour et j'ai envie de rester, je suis amoureux du club. Je préfère partir en marquant les esprits, et je trouve que mon histoire avec l'OM est loin d'être finie encore". Depuis Michy a réduit deux fois le score, à Bastia et Monaco, avant de donner la victoire à Angers et contre Reims, sur un dégagement manqué d'Agassa. Pas vraiment de quoi marquer l'histoire du club. Le joueur n'y est pour rien, c'est le fameux "cahier des charges" qui décide. Une situation qui doit bien faire rire du côté de Lyon, où le président est capable de bluffer sur la santé financière de son club, puisque c'est que c'est également lui qui contrôle les finances. Vivement la nouvelle ère.