Christophe Manouvrier explique la reprise

Redevenu préparateur physique de l'équipe première de l'Olympique de Marseille l'été dernier, Christophe Manouvrier avait expliqué sa méthode, remise au goût du jour en juillet 2012 à Crans-Montana : "Avec le docteur Baudot, on a remis en place notre cellule, afin d'individualiser le travail de chaque joueur, en fonction de l'état de forme. Ça se passe super bien avec le coach, car il y a un échange. Le joueur est au centre de la cellule. Il y a les kinés, les docteurs, les préparateurs physiques et les coachs. Le but est de rendre performant le joueur, en fonction de ses caractéristiques de départ. Avec nos GPS, cela nous a permis de gérer la charge de travail sur les matchs amicaux, sur les jeux... Cela a été un travail de concert" disait-il (voir la vidéo).

Ce travail a notamment permis de rendre les remplaçants, amenés à pallier une blessure ou une suspension, immédiatement disponibles. Sur le plateau du Talk Show, Michel Aliaga, journaliste sur France 3, avait d'ailleurs salué le travail de Manouvrier : "Quand il est revenu, il y a bien eu 7 ou 8 joueurs qui se sont exprimés en disant qu'ils étaient contents qu'il revienne, ça veut dire que ce n'est pas un peintre."

Cette année, avec la Ligue des Champions au programme, la préparation d'avant-saison va être corsée. Pour 20minutes, Manouvrier a dévoilé son programme. Après deux jours pour jauger la condition de chacun à la Commanderie, les choses sérieuses vont démarrer à Crans-Montana, où trois séances quotidiennes attendent les Olympiens.

L'objectif ? Chasser les kilos amassés pendant les vacances : "Les kilos en trop sollicitent trop les articulations et provoquent plus facilement les blessures. C’est une vraie hantise pour nous, mais on n’a jamais encore eu de grosses chutes, un ou deux kilos c’est encore acceptable..." Le préparateur physique s'attend déjà à jouer au chat et à la souris avec certains : "Il y a deux catégories qui se détachent : ceux qui essaient de resquiller et ceux qui râlent beaucoup, mais qui font quand même l’effort. Un mec qui râle, c’est bon signe pour nous" explique-t-il.