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Saison

"Champions Project", il va falloir te montrer !

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 21/08/2017 à 07:00

"Champions Project", il va falloir te montrer !"Champions Project", il va falloir te montrer !

Michel a d'autres chats à fouetter. Il prépare le début du championnat de son Malaga, qui débute ce lundi la Liga contre Eibar. Mais s'il apprend que l'OM aura fait une contre-performance à domicile contre Angers (1-1), il lui reviendra forcément en tête sa déconvenue face à la même équipe il y a bientôt deux ans (1-2). C'est vrai qu'il y a beaucoup de similitudes entre les deux rencontres, puisqu'elles ont déjà été calées après une affiche européenne. Le technicien espagnol avait fait tourner, un peu dans les mêmes proportions que Rudi Garcia ce dimanche, pour le plus grand bonheur de Stéphane Moulin sur le banc d'en face, qui ne s'en cachait même pas ce dimanche en conférence de presse d'après-match comme vous pouvez le voir dans la vidéo. Ce qui est embêtant, c'est qu'il y a tout de même une différence notable entre septembre 2015 et août 2017 : l'OM n'est plus dans une phase de liquidation orchestrée par Vincent Labrune sur ordre ou pas de sa propriétaire mais est bien censé être dans un "Champions Project". Et qu'il y ait les mêmes limites sur le banc, incarnées par le pauvre Zambo Anguissa qui faisait ses débuts contre la dalle angevine il y a deux ans, c'est plus que gênant. 

Le compte a peu de chances d'y être

D'accord, le mercato n'est pas fini. Si ça se trouve, Jacques-Henri Eyraud va faire un gros coup, voire deux, sur le marché des transferts, et il pourra envoyer une nouvelle pique en préambule de conférence de presse. Le problème, c'est que même si les dix derniers jours de mercato sont gérés de main de maître, des traces vont rester, c'est inévitable. Ne serait-ce que parce qu'il est quasi-impossible, ou alors cela serait une première dans l'histoire du football, de recruter autant de joueurs de qualité en si peu de temps. C'est souvent catastrophique, comme lorsque Arsenal en 2011 avait recruté cinq joueurs le 31 août : pour un Mikel Arteta, il y avait eu un Mertesacker surpayé et surtout trois flops : Chu-Young Park, André Santos et Yossi Benayoun. Pour recruter le même nombre de joueurs, l'OM a mis deux mois et demi dans ce mercato... Alors il y a toujours de quoi se dire que l'OM vise la qualité plus que la quantité, que McCourt n'a pas les fonds du Qatar, et qu'il ne peut pas se permettre un flop type Jesé, recruté 30 millions pour être prêté six mois plus tard en catastrophe et obliger son club à prendre Draxler pour 40 millions supplémentaire. Mais dans ce cas, pourquoi avoir engagé Grégory Sertic en janvier dernier ? Le Bordelais devait être un homme de groupe. Celui qui peut évoluer à plusieurs postes et qui a un état d'esprit irréprochable quand il ne joue pas. Sauf que, dans les faits, quand il joue le jeudi, il est tellement en difficulté qu'il est envoyé en tribunes le dimanche... 

Le risque de prendre un nouveau Sertic

Voilà où en est l'OM. Les joueurs qui ne jouent pas, comme Rod Fanni, ont beau être invités à partir, ils posent en toute décontraction sur les réseaux sociaux des vidéos avec des pigeons. Des pigeons justement, c'est ce que ne veulent pas être les nouveaux dirigeants olympiens. Pressés de toute part sur le dossier de l'attaquant, par les agents qui veulent imposer leurs poulains, par les supporters, par les médias, ils ne veulent pas surpayer. Une intention louable. Comme la tentative de Rudi Garcia d'essayer de valoriser au maximum Doria pour mieux s'en débarrasser (parce que ça ne peut décemment pas être autre chose). Mais si c'est pour derrière faire nul contre Angers à domicile avec Lucas Ocampos sur le terrain pendant 90 minutes pour foirer toutes les occasions qui se présentent, ça ne sert pas à grand-chose. Evidemment, il est trop tard pour expliquer que le "Champions Project" aurait plutôt dû s'appeler "Champions 2020 (au mieux) Project". De toute façon, les mea culpa attendront. Il y a un mercato à finir, un effectif à renforcer, un blason à redorer. Sacré challenge car il y a aussi le risque de recruter un nouveau Sertic. Toujours est-il qu'il va falloir tenter quelque chose parce que passer d'équipe qui perd à domicile contre Angers à équipe qui partage les points avec Angers, absolument personne ne s'en contentera.