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Saison

Cet OM a-t-il de la marge ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 03/12/2019 à 01:00

Cet OM a-t-il de la marge ?Cet OM a-t-il de la marge ?

L'OM se déplace à Angers ce mardi avec la perspective de faire un très gros coup.

Ce mardi soir (19 heures), l'OM a rendez-vous à Angers pour ce qui constitue l'affiche de la 16e journée de Ligue 1. À première vue, ce match n'est pas plus crucial que le précédent ou que le suivant, mais à première vue seulement. En effet, on constate déjà qu'en cas de victoire, les Olympiens, deuxièmes avec 28 points, creuseraient largement leur avance sur Angers, troisièmes à quatre points derrière. Même chose avec le quatrième Montpellier, qui recevra Saint-Etienne mercredi, et le cinquième, Nantes, qui se déplacera à Paris. Enfin, toujours ce mardi soir (21h05), Lyon et Lille s'affrontent et peuvent encore semer des points en route.

Mais, au-delà de la course avec les poursuivants, il y a aussi cette fameuse série de quatre victoires pour l'OM, que les Olympiens peuvent encore gonfler d'une unité supplémentaire. On sait que les succès en Ligue 1 se bâtissent avec ces séries, et qu'une enfilade de cinq succès pourraient mettre sur orbite les Marseillais pour un long moment. En effet, si on a pu constater le bond effectué par l'OM avec ces quatre victoires, on imagine la pression sur les adversaires avec trois points de plus. D'ailleurs, en se penchant sur les séries olympiennes dans l'histoire, on s'aperçoit qu'elles sont en général annonciatrices d'un heureux dénouement. L'OM a, par exemple, été champion à chaque fois qu'il a enchaîné cinq succès entre 1989 et 1993. Il y a même eu mieux, avec des séries de six victoires pour Albert Emon (2007), Eric Gerets (2009) et Elie Baup (2013), et l'OM a terminé à chaque fois à la deuxième place. Enfin, on se souvient évidemment de cet enchaînement de sept succès pour l'OM champion de Didier Deschamps en 2010.

Ces chiffres font tourner la tête et laissent entrevoir un avenir bien plus radieux que lors des dernières saisons. Mais, avant de penser au classement final, il faut avant tout faire perdurer le plaisir que nous procure cette équipe dirigée par André Villas-Boas. Une équipe qui progresse en même temps que les joueurs qui la composent et dont l'investissement sur le terrain nous saute aux yeux. Sans vouloir porter la poisse, on a l'impression d'être à l'abri des déconvenues des saisons précédentes grâce à cet élan collectif insufflé par le coach portugais. Les cadres que sont Mandanda ou Payet sont au rendez-vous, les recrues sont heureuses d'être là, et même des éléments défaillants encore récemment se refont la cerise, à l'image d'Amavi ou Radonjic. De quoi s'installer encore devant sa télé ce soir avec la banane, et c'est bien parti pour durer.