Retour sur la défaite de l'OM à domicile contre Nantes (1-3).
Même si le supporter marseillais est de nature euphorique, voire déraisonnable, tout le monde le savait bien, l'OM allait bien finir par perdre à nouveau. C'est donc arrivé contre Nantes (1-3), quinze journées après la défaite au Parc des Princes. Au classement, peu importe le résultat de Rennes ce dimanche, l'OM garde une avance confortable. C'est ce qui s'appelle griller un joker. Il en reste d'autres, et cela peut être anecdotique. Sauf si les cartes tombent les unes après les autres. Tout peut aller très vite dans le football.
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Amavi comme un symbole
Quand même. Cela ne sert à rien de tomber dans un catastrophisme primaire. Il y a quelques jours encore, tout le monde s'accordait à dire que c'était fait pour la Ligue des champions. Et là, une défaite contre Nantes remet tout en cause ? La réponse est dans la question. Ce n'est pas un problème à condition que ça ne soit qu'un accident. Et la vue du match semble accréditer cette thèse, à l'image de Jordan Amavi. Sur la première période, il semblait avoir moins d'envie que sur les dernières rencontres. Et il a été sanctionné sur l'ouverture du score, étant en retard sur son joueur, Limbombe, qui est seul au deuxième poteau pour ouvrir le score. C'est problématique, c'est vrai, mais sur l'ensemble du match, on a quand même vu le Jordan Amavi du moment, avec des certitudes dans le jeu, et un apport offensif appréciable. Pas le joueur en perdition quand l'OM était dans le dur.
Nantes en veut toujours plus au Vél
Il y avait moins d'envie, c'est indéniable, alors qu'en face, il y avait un FC Nantes toujours autant motivé quand il s'agit de jouer au Vélodrome. Cela fait trois ans que les Canaris sont les adversaires les plus mordants qui se présentent à Marseille. En 2018, il avait fallu un but de Thauvin dans le temps additionnel pour éviter la défaite, l'an dernier, ils avaient mis fin aux espoirs de retour sur le podium malgré un but de Balotelli. Ces équipes qui aiment le contact ne sont pas trop au goût de Dimitri Payet par exemple. Mais il va falloir se faire violence. Le prochain match, c'est à Nîmes, une équipe qui s'était également offert le scalp de l'OM l'an dernier uniquement sur ce volet de l'envie...