L’OM sort vainqueur d’une opposition musclée avec Toulouse (2-1) grâce au revenant André Ayew, seul joueur qui n’était pas titulaire contre Bastia.
2-1 |
Marseille - Toulouse | L1 | Journée 36 |
« C’est un joueur qui a fait tous ses matchs, c’est le vrai spécialiste du côté gauche ». En une phrase, Elie Baup a montré vendredi que tout était clair dans sa tête : malgré le bon match de Jordan Ayew contre Bastia, on ne touche pas à son frère aîné. Sur le terrain, André, présenté ces dernières semaines comme un deuxième arrière gauche, a tout fait pour justifier cette confiance. Et même un peu plus : avec un doublé, il envoie un message à tout le monde. Penser à faire une équipe de l’OM sans lui, c’est possible. Mais est-ce qu’elle sera vraiment meilleure ?
Si c’est quasiment le même onze que contre Bastia, l’OM n’arrive pas à embaler la rencontre. Ce n’est pas tant le dispositif toulousain qui dérange, mais plutôt leur manière de fonctionner : fidèle à leur réputation, les hommes de Casanova se montrent le plus dur possible dans chaque duel qui se présente à eux. Serge Aurier peut même enchaîner trois fautes dans la même minute en ne recevant qu’une réprimande de la part de l’arbitre. De quoi refroidir les éléments offensifs, qui doivent aussi faire avec la température ambiante, qui incite plutôt à la gestion des efforts. A la demi-heure de jeu, ils se réveillent. Grâce à des interceptions hautes énergiques, les Olympiens se ruent à l’attaque. Mais ils sont repris au dernier moment, à l’image de Gignac, qui fait lever le stade en partant au but lancé par Valbuena dans la profondeur, mais qui est repris au dernier moment par Capoue. Avant la pause, Marseille monopolise le ballon côté gauche, avant de basculer de l’autre côté avec Valbuena. A la réception, André Ayew, pour sa spéciale, la tête croisée aussi puissante que placée. Ahamada est battu, l’OM a fait le plus dur.
Au retour des vestiaires, les Marseillais font vite comprendre qu’ils ne sont pas rassasiés. Même si Abdennour semble décidé à faire faute à chaque fois qu’Amalfitano touche le ballon, les locaux montrent les crocs, à l’image de Gignac, qui frappe dans le Tunisien revenu in extremis sur un rush de l’ancien Toulousain. Juste après l’heure de jeu, André Ayew s’offre un coup du sombréro au milieu de terrain. Derrière, il lance Gignac qui fonce avant de centrer fort devant le but. Valbuena ne peut reprendre mais Amalfitano récupère au second pour remettre directement en retrait à… André Ayew, qui trompe la vigilance d’Ahamada à bout portant d’un petit extérieur du pied. Il tente la même déviation où presque sur un frappe de Gignac quelques minutes plus tard mais Aurier stoppe sa tentative sur sa ligne. Toulouse réduit le score à dix minutes de la fin par l’intermédiaire de Ben Basat, d’une frappe croisée qui passe entre les jambes de Mandanda. Sur le coup, l’alignement de la défense n’est pas excellent. Mais qu’importe, l’OM l’emporte, assure sa troisième place, et peut-être même la seconde !
Temps : ensoleillé (21°) | |
But(s) | |
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A. Ayew (44e A. Ayew (62e) | Ben Basat (82e) |
Carton(s) Jaune(s) | |
Amalfitano (49e) Romao (89e) | Aurier (40e) Abdennour (57e) |
Carton(s) Rouge(s) | |
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13 20
12 20 Arbitre : M. Ennjimi
Remplacements : Gignac Ayew 82e | Valbuena Kadir 88e | Amalfitano Sougou 88e
Non entrés : Samba, Diawara, Abergel, Abdullah
Remplacements : Didot Regattin 78e | Tabanou Sylla 65e | Braaten Ben Basat 71e
Non entrés : Blondel (g), M'Bengue, Yago, Siriex