OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille

Rejoignez notre communauté

pour profiter de vos avantages

Thème d'affichage
Saison

Bon, et maintenant, retour à l'OM

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 11/07/2016 à 07:00

Bon, et maintenant, retour à l'OMBon, et maintenant, retour à l'OM

L'équipe de France connaît donc une terrible désillusion avec un Euro perdu à domicile. Le supporter marseillais, qui a vibré devant la finale, que ce soit chez lui, dans la fan zone sur les plages du Prado ou sur le Vieux Port, au moins tout aussi bondé, a eu plus d'une occasion de relier le match le plus important de l'année sur la planète foot à son club olympien : il y a d'abord l'ancien marseillais, Dimitri Payet, qui va blesser Cristiano Ronaldo dans les premières minutes, de quoi être un des hommes du match malgré lui. Il y a ensuite, et surtout, André-Pierre Gignac. A la dernière minute du temps réglementaire, l'attaquant qui joue désormais au Mexique donne l'âge de Ricardo Carvalho à Pepe sur un crochet avant de frapper au premier poteau, prenant de court le portier adverse. Mais le ballon échoue sur le montant. Ca ne s'est donc pas joué à grand-chose. Et là encore, on peut le voir avec un oeil marseillais : il suffit de se rappeler l'ambiance de feu du Vélodrome jeudi soir dernier et de la comparer à la crispation du stade de France. Pour battre le Portugal, il aurait peut-être mieux valu jouer le match à Marseille, là où l'on peut se transcender plus facilement. Comme en 1984. Il faudrait peut-être demander à Jean Tigana ce qu'il en pense... C'est également l'occasion de reconnaître qu'un homme a changé le visage de l'équipe en face : Eder. L'attaquant du LOSC a pris tous les ballons de la tête, permettant à son équipe de respirer un peu défensivement, avant de dégoûter Koscielny et Umtiti des contacts. Du coup, une fois libre, il a placé une frappe croisée qui a fait mouche des 25 mètres. Dire que celui qui évoluait encore à Swansea il y a quelques mois aurait pu être prêté à l'OM en janvier dernier. Le contact existait mais la situation était jugée finalement trop onéreuse par les dirigeants marseillais, qui ont finalement fait signer Steven Fletcher dans les dernières heures du marché. Eder, lui, est allé à Lille, et a grandement contribué à la remontée du LOSC en Ligue 1, 5e au finish. Au moment où le Portugais s'engage dans le Nord, son équipe est pourtant 14e, avec quatre points de retard sur l'OM... Avec la qualification européenne en poche, les Dogues ont levé l'option d'achat avant l'Euro. Bonne pioche, une nouvelle fois et démonstration que lorsqu'il n'y a pas d'argent, c'est quand même bien d'avoir des idées et/ou des compétences. 

Le précédent Euro 2000...

Mais ce qui est fait est fait. L'OM doit rebondir après une saison finie à la 13e place, le Portugal est désormais champion d'Europe. L'Euro 2016, c'est terminé, et très vite, toute l'attention va de nouveau se porter sur les clubs. Et donc sur l'OM, qui ne laissera toujours pas indifférent. Le premier match amical arrive dès ce mardi. Ceux qui ont réussi à s'évader l'espace d'un mois avec des problématiques concernant N'Golo Kanté, Adil Rami ou encore Dimitri Payet vont devoir revenir à des questions moins sympathiques : où en est la vente du club ? Lassana Diarra va-t-il aller au clash ? Si oui, n'y a-t-il vraiment plus qu'Abou Diaby au milieu de terrain ? Pourquoi recruter autant en défense ? En fait, il faudrait presque remercier l'équipe de France de ne pas s'être imposée lors de cette maudite finale. Car en 2000, le sacre des Bleus n'avait pas vraiment fait les affaires de l'OM. Car c'est peut-être l'euphorie de cette rocambolesque victoire contre l'Italie qui a poussé à l'optimisme, voire à l'aveuglement, dans une intersaison catastrophique pour le club phocéen. Là aussi, l'OM sortait d'une saison particulièrement éprouvante et devait réussir le tour de magie de se relancer avec moins de moyens. Au final, Porato, Berrizzo, Dalmat, Luccin, De la Pena, Seydou Keita ou encore Robert Pirès ont quitté le club. Mais il ne fallait pas s'inquiéter. Les dirigeants avaient mis la main sur Marcelinho, Adriano (le faux), Mickaël Marsiglia, Klas Ingesson ou encore Bruno N'Gotty. Un mercato avec peu de moyens mais où on parlait alors d'état d'esprit. Résultat ? Une saison encore plus galère terminée à la 15e place. L'objectif en rappelant cela, ce n'est pas d'installer un climat de défiance pour les nouveaux venus comme Tomas Hubocan. Juste de rappeler que désormais le nuage de l'Euro s'est totalement dissipé. L'attention sur l'OM sera totale. Du coup, s'il prenait l'envie à quelqu'un de jouer du violon, même en fond, cela s'entendrait très rapidement...