L'OM enchaîne donc une cinquième défaite consécutive. Mais il reste de l'espoir pour le match retour.
A une erreur près...
Pour résister dans un quart de finale aller de coupe d'Europe alors qu'il y a tant d'absents, Jean-Louis Gasset opte pour une option prudente avec un 5-4-1. Luis Henrique piston droit, Harit devant lui, et Moumbagna seul en pointe, espérant sans doute qu'Aubameyang surgisse de son côté gauche pour faire la différence. Mais autant le dire tout de suite, ce n'est pas sur cette première période que cela se produit. 0 tir pour le Gabonais, guère plus pour un OM assez faiblard. Benfica n'est pas beaucoup plus costaud. Mais sur une action où Balerdi hésite à monter sur tout le monde mais se retrouve entre-deux, Benfica fait le décalage et se retrouve entre trois passes avec un Rafa Silva dans la surface avec le ballon et un marquage très léger de Luis Henrique. L'international portugais n'en demandait pas tant, ça fait 1-0. Comme si ça ne suffisait pas, juste avant la pause, Quentin Merlin semble se tordre le genou. Il doit sortir sur civière, sa saison est peut-être compromise. Gasset, lui, fait rentrer Iliman Ndiaye.
Mike Oliver, encore...
L'OM se réorganise à la pause en 4-3-3 avec Luis Henrique arrière gauche. Comme si de rien n'était. Bon, dix minutes plus tard, c'est de son côté qu'Angel Di Maria amorce une action et se retrouve à la conclusion du 2-0 dans son style bien à lui. Mais ce n'est pas fini pour autant. Ounahi, pour une fois pas décevant, lance bien devant lui Aubameyang à la 67e qui joue le coup comme il faut pour partir dans le dos d'Antonio Silva. Une fois au duel avec Trubin, il croise comme il faut, pas de piqué inventé, et l'OM réduit la marque. Dire qu'il aurait dû bénéficier d'un penalty quelques minutes plus tôt. Joao Neves lui était rentré dedans dans la surface mais Mike Oliver fait une nouvelle fois des siennes en faisant comme si de rien était... Malgré deux trois contrôles de qualité de PEA dans la surface sur des longs ballons, derrière, il est trop seul pour faire la différence. Il faudra se contenter de ce 2-1.