Élie Baup évoque ses deux attaquants André-Pierre Gignac et Loïc Rémy, dans des formes diamétralement opposées.
Ils étaient tous deux rentrés en fin de match à Bastia et cela avait été plutôt encourageant. Élie Baup pouvait à ce moment-là se dire qu'enfin, il allait pouvoir profiter d'une attaque avec André-Pierre Gignac et Loïc Rémy, les deux avant-centres recrutés en août 2010. Mais trois jours après, contre Toulouse, l'écart s'est de nouveau creusé : alors que Gignac délivrait son équipe d'un superbe but, Rémy ratait deux occases en fin de match. Si APG n'est pas encore rétabli, Baup veut "garder son enthousiasme et son dynamisme qui servent à l'équipe" (voir la vidéo). Et si l'objectif est qu'il soit à 100% à la reprise, le coach n'écarte pas totalement l'idée d'une titularisation ou du moins d'un large temps de jeu : "Ses grandes qualités et son sens du but peuvent profiter à l'équipe, donc il faut savoir comment on fait, je me pose la question."
De son côté, Loïc Rémy est totalement rétabli si l'on en croit les dires de son entraîneur : "Il a déjà mis de côté ses interrogations sur le plan athlétique, car ses récidives musculaires étaient préoccupantes, c'est mis de côté, c'est une première étape importante". Pour autant, son objectif principal, ça sera d'attendre la prochaine année. "Ce qui est important, c'est de passer à 2013, car 2012 aura été une année compliquée pour lui". En tout cas, si son avenir ne passe pas par un transfert (lire ici), ce sera par les ailes de l'attaque olympienne. "Dans le jeu, il faut qu'il retrouve toutes ses sensations. Quand il est sur le côté, à gauche ou à droite, ce sont des postes où il a des repères" prévient Baup.
Un parallèle qui prouve que les blessures mentales sont toujours les plus compliquées à soigner. Même dans le football.