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Saison

Baup et le coaching : saison 2

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 02/09/2013 à 14:40

Baup et le coaching : saison 2Baup et le coaching : saison 2

Une nouvelle fois, on reproche à Élie Baup son absence de coaching. Vue de l'esprit ou réalité ?

À l'issue de la défaite à domicile face à l'AS Monaco, le forum du Phocéen chauffait à blanc. Si la plupart des internautes reconnaissaient la montée en puissance monégasque en deuxième période, l'immense majorité d'entre eux stigmatisait l'absence de réaction d'Élie Baup en terme tactique, mais surtout au niveau des changements. Il a en effet fallu attendre la 86e minute pour voir Khalifa remplacer Imbula et la 88e pour voir entrer J. Ayew à la place de... Valbuena. Un dernier changement peu apprécié par l'intéressé, on l'a vu sur les images de Canal+, mais aussi mal compris par les observateurs, compte tenu du rendement fantomatique d'un Gignac ou d'un Payet, restés, eux, sur le terrain.

Valbuena fait la gueule

Dans L'Équipe de ce lundi, Régis Testelin s'en étonne : "Quelle drôle d'idée de l'avoir fait sortir avant la fin du match !" écrit le journaliste dans son compte rendu. Son confrère Raphael Raymond ajoute dans les mêmes colonnes "Le meneur de jeu olympien, qui avait rempli sa mission, n'a pas aimé son remplacement. Une nouvelle phase dans sa carrière à l'OM commence pour Baup. Jusqu'ici, il avait géré la pénurie avec brio. Désormais, il va devoir gérer les égos."

Mais la sortie de Petit-Vélo à six minutes de la fin (avec les arrêts de jeu) reste anecdotique. Ce qui a enflammé la toile, c'est bien ce timing très tardif qui fait désormais partie de la Baup's touch, ce que déplore Clive63 "Pourquoi ne pas faire rentrer Khalifa avant ? Gignac et Payet ont été transparents pendant 35 minutes de la mi-temps, quelle utilité de les laisser ?" ou encore Droit-au-but : "Marre de Baup et de le voir dormir et jamais faire de changement ! C'est un bon coach, mais il n'est pas fait pour le haut niveau et surtout pas fait pour l'OM , il faut de la folie a l'OM un mec au sang chaud !", et surtout la tendance générale, exprimée par CSMC : "Baup a peur de Gignac c'est clair, depuis sa sortie contre Guingamp, il n'osera plus jamais le mettre sur le banc."

On l'a compris, le bouc-émissaire de la soirée s'appelle Baup, alors qu'avec un peu de recul et en tentant de dépassionner le débat, la responsabilité de la superbe deuxième mi-temps monégasque paraît bien plus engagée.

La saison dernière, déjà...

Mais la polémique ne peut être balayée d'un revers de main, car elle dure depuis longtemps. En fait, depuis la 7e journée de la saison dernière, et la première défaite à Valenciennes (1-4). Depuis, le coach à la casquette traine cette étiquette comme un boulet, et cristallise les critique d'après défaites quand les joueurs s'en tirent à meilleur compte, à quelques exceptions près (Morel, principalement). La saison dernière, en milieu d'exercice, dans un édito intitulé "Élie, et si l'on coachait ?", nous écrivions "c'est souvent le même constat, que l'on avait commencé à faire lors d'un OM-M'Gladbach en Europa League et qui revient de manière récurrente : on change lorsque l'on ne peut plus faire autrement, et toujours du poste pour poste." Mais nous rajoutions : "À sa décharge, lors de la première partie de saison, les possibilités de changement offensif se nommaient Omrani ou Jobello, ce qui n'invite pas vraiment au coaching à tout-va." Mais ce qui était vrai à l'époque l'est un peu moins aujourd'hui, avec la présence sur le banc de Khalifa, J. Ayew, ou encore Cheyrou.

Le débat est donc de nouveau ouvert et ne semble pas près de se refermer, tant les étiquettes sont tenaces. Mais Baup en a vu d'autres, et estime peut-être que concentrer les attaques permet d'épargner ses joueurs. Dans ce cas-là, il a perdu son match face à Ranieri, OK. Mais reconnaissons tout de même que Gignac a aussi perdu le sien face à Falcao et Rivière, que Mendy a souffert de la comparaison face à l'épatant Fabinho et que les coups de pattes de Moutinho ont éclipsé ceux de Payet. Et ça, Élie n'y peut pas grand-chose...