Barton, ce joueur détesté en Angleterre
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 10/09/2012 à 21:16
Plutôt bien accueilli à Marseille, Joey Barton ne provoque pas les mêmes réactions dans toute la France, par rapport à son passé sulfureux en Angleterre.
Plutôt bien accueilli à Marseille, que ce soit par les supporters marseillais ainsi que les médias locaux, Joey Barton ne provoque pas les mêmes réactions dans toute la France. L'Anglais fait ainsi la Une du France Football à paraître ce mardi, où l'on peut lire : "Au vu de son accablant palmarès et de sa personnalité, l'arrivée du joueur anglais à l'OM relève presque de la provocation." Le bihebdomadaire s'attarde ainsi sur le parcours de Barton en Angleterre, en détaillant sur trois pages tous ses déboires sportifs et extrasportifs.
Un passé que le joueur tente justement depuis son arrivée à l'OM de mettre de côté, par le biais d'une communication tous azimuts, notamment via Twitter qu'il utilisait déjà outre-Manche. Ce qui fait dire au Daily Mail, cité par FF : "Barton, c’est Vinnie Jones (NDLR : l’ex-badboy de Wimbledon) avec du WiFi ".
On comprend surtout que Barton est détesté en Angleterre et cherche à se refaire une image en France. "Ici, aucun club n’y croyait plus, commente un journaliste anglais dans l'article de France Football. Il manque d’autodiscipline, a besoin de se justifier en permanence sur Twitter. Il a quitté tous ses clubs fâchés. Et puis, physiquement, ses jambes ne le portent plus."
Barton a quand même reçu quelques rares soutiens de la part de ses compatriotes, notamment celui du plus français des consultants anglais, Darren Tulett, qui le trouve "fascinant", comme il l'a déclaré ce week-end dans La Provence : "Aujourd’hui, c’est un mec qui se reconstruit publiquement, ce qui le rend touchant ; il fait des efforts pour s’instruire, il lit, va au musée, le raconte. C’est un autodidacte de la classe ouvrière qui veut devenir quelqu’un d’autre."
Au-delà de la rédemption de l'homme, à Marseille, on attend surtout de voir ce que vaut le footballeur.