Bâle 1-2 OM : le vent de nouveau dans le dos
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 18/03/2022 à 01:00
Retour sur la victoire de l'OM à Bâle dans le cadre de la Conference League.
Décidément, Jorge Sampaoli doit se dire que le football est une affaire de cycle. Dans le creux de la vague il y a quelques semaines, critiqué quand il ne faisait pas de turn-over, critiqué quand il faisait du turn-over et que du coup Milik ne pouvait pas inscrire un dernier but pour faire un hat-trick, le technicien argentin a désormais le vent dans le dos. C'est que, en gagnant à Bâle 1-2, l'OM est sur une troisième victoire consécutive, et cela fait aussi cinq succès d'affilée en coupe d'Europe. Alors oui, c'était contre un club russe, un club azéri et un club suisse, mais quand l'OM faisait une série de défaites contre le Bayern Munich, Manchester City et Dortmund, il y en avait beaucoup pour le souligner... Plus important, cette équipe s'inscrit dans une certaine dynamique. Oui les succès font toujours du bien au moral des troupes. Mais ceux-ci s'inscrivent qui plus est dans une certaine logique de jeu, et cela renforce d'autant plus la crédibilité de l'entraîneur en place.
Tout est coché sur la feuille de route
Il avait été demandé à Sampaoli de trouver une organisation avec Milik, d'opter pour une certaine stabilité dans son organisation et de ne pas oublier certains joueurs sur le bord de la route. L'entraîneur peut tout cocher sur la feuille de route sans trembler. Mieux encore, il ne se rajoute presque pas de problème avec une concurrence qui peut naître à certains postes. Tout se goupille bien, tout tourne en sa faveur. Prenez par exemple le cas de Pol Lirola. L'Espagnol n'a pas été bon, mais démonstration est faite que cela vient plutôt de lui là où quelques semaines en arrière c'est le technicien qui était pointé du doigt pour ne plus vouloir l'utiliser correctement. Balerdi a joué à Brest et cela a peut-être piqué Caleta-Car qui a été nettement meilleur en Suisse en ce qui concerne l'alignement. Sead Kolasinac, qui est encore à la recherche de son meilleur rythme ? Il a pu se reposer et être pleinement disponible contre Nice. Gerson et Milik, peut-être les deux meilleurs joueurs de l'OM si l'on ne se fie qu'à la forme du moment, sont rentrés à l'heure de jeu et ont démontré leur supériorité. Bakambu ne pourra pas dire qu'il n'a pas eu sa chance. Quant à Payet, qui a régardé le match au chaud à Marseille, il pourra féliciter Amine Harit pour son intérim de deux matchs, le consoler pour son penalty raté... mais il sera temps de reprendre sa place.
Tout le stade derrière cette équipe et Sampaoli
Alors oui, on peut se dire que c'est l'OM, trois victoires, peu importe l'adversité, et tout le monde redevient euphorique, à presque croire que le club a une chance d'aller chercher le titre en Ligue 1. Effectivement, il ne faut pas s'emballer. Mais force est de constater que la confiance, cela ne concerne pas que les joueurs, qui n'ont plus les jambes qui tremblent au moment de demander le ballon ou de jouer vers l'avant. Cela peut aussi concerner un entraîneur sûr dans ses choix de départ et dans son coaching en cours de partie. Evidemment que ce sera une autre paire de manches contre Nice, et que la victoire est loin d'être déjà acquise. Mais avec cet état d'esprit, Sampaoli peut déjà être sûr qu'il aura tout l'Orange Vélodrome avec lui.