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Saison

Avec AVB, l'OM joue enfin ses matches jusqu'au bout

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 04/11/2019 à 15:00

Avec AVB, l'OM joue enfin ses matches jusqu'au boutAvec AVB, l'OM joue enfin ses matches jusqu'au bout

Avec le coach portugais, l'OM ne s'endort plus en deuxième mi-temps.

Ceux qui ne ratent pas une minute des matches de l'OM depuis des années l'avaient forcément constaté, et s'étaient peut-être même habitués. À quelques exceptions près, on retrouvait généralement le même schéma, que ce soit sous Rudi Garcia, mais on peut même remonter plus loin avec les périodes Franck Passi ou Michel. Un OM qui attaquait généralement pied au plancher en première mi-temps, ouvrait le score, puis se liquéfiait en jouant 20 mètres plus bas. Une aubaine pour les adversaires qui n'avaient plus qu'à s'organiser tranquillement et finissait souvent par revenir au score, voire pire. Ce scénario irritant se produisait régulièrement au Vélodrome, et on expliquait que la pression du public poussait les joueurs à se barricader pour assurer leur avantage au score. Mais, en creusant bien, on s'apercevait qu'il se produisait aussi à l'extérieur, où l'OM s'arrêtait également de jouer à la mi-temps.

L'arrivée d'André Villas-Boas a changé beaucoup de chose depuis le début de la saison, on l'a assez dit et répété. Mais, en se penchant sur les statistiques, on s'aperçoit que le Portugais a également mis un terme à cette fâcheuse manie. En effet, si on arrête les scores au bout de 45 minutes à chaque match, l'OM est désormais meilleur en seconde période, et les chiffres le prouvent : Les Olympiens ont pris 21 points en deuxième mi-temps, contre 14 en première. Un changement bienvenu, même si on peut déplorer ce retard à l'allumage. En tout cas, ces chiffres démontrent que le coach olympien, au contraire d'un Garcia toujours trop tardif dans ses changements, n'hésite pas à réagir à la pause. On le voit régulièrement changer de système et d'animation, et ces choix se sont souvent avérés payants. On l'a vu à Nice (1-2), à Monaco (3-4), face à Montpellier (1-1), Rennes (1-1), ou encore Lille (2-1) où la différence s'est faite après la pause. Le signe d'une bonne lecture des matches, mais aussi d'une vraie capacité à remobiliser ses joueurs et à faire passer ses messages, comme l'expliquait André-Villas Boas au sortir de la victoire face à Lille (vidéo). Reste maintenant à se montrer un peu plus pertinent dans les compositions de départ pour faire la différence aussi d'entrée de match, mais ce changement nous semble être un réel progrès.