Avant le Clasico, c'est chaud au PSG...

Avec le 8e de finale retour de l'Europa League contre Benfica ce jeudi soir (à 19h) et le déplacement dimanche au Vélodrome, l'entraîneur du PSG Antoine Kombouaré a estimé que son club allait traverser "une semaine très excitante". "Nous avons une chance de nous qualifier pour les 1/4 de finale de la C3 (à l'aller, les Parisiens ont perdu 2-1 sur la pelouse du Benfica) et la possibilité d'aller chercher quelque chose à Marseille" a déclaré le coach parisien en conférence de presse. "La meilleure façon de préparer Marseille est de se qualifier pour accumuler de la confiance" a-t-il rajouté.

Pour cela, il faudrait que les tensions apparues dans le groupe dimanche lors de PSG-Montpellier (2-2) n'aient pas fragilisé le vestiaire parisien. Des problèmes d'égo ont en effet mis l'équipe sous pression, Péguy Luyindula critiquant les attaquants titulaires, Guillaume Hoarau ne supportant plus Nenê ("Chacun fait son petit numéro et on va recadrer ça dans le vestiaire" avait lâché l'attaquant international à la mi-temps), et le Brésilien ne cachant plus son mal-être ("Avant, j'étais la solution de l'équipe, et maintenant je suis le problème" a dit Nenê en sortant des vestiaires). 

Pour éviter l'implosion, les dirigeants du PSG ont alors pris les choses en mains. Kombouaré et le président parisien Robin Leproux ont ainsi tenu des discours musclés aux joueurs en début de semaine. "Des choses ont été dites, il fallait rectifier pas mal de choses" a confié l'entraîneur parisien. "Des coups de gueule, des fois, ça fait du bien. Les joueurs ont été contents d'entendre certaines choses". Capitaine du PSG, Claude Makelele a commenté cette situation délicate : "Il y a des petits détails qu'on doit régler entre nous.  C'est la vie d'un groupe. Des caractères ressortent, il faut vivre avec. Il y a des tiraillements entre nous, mais je ne suis pas inquiet" a-t-il assuré.