Atalanta 3-0 OM : fin de l'aventure

Il n'y aura pas de 6e finale européenne pour l'OM, effacé des tablettes par une Atalanta bien au-dessus.

L'Atalanta met de l'intensité d'entrée, pas l'OM

Sans surprise, l'Atalanta se présente avec son schéma classique, sa défense à trois, ses deux joueurs sous l'attaquant. Alors l'OM de Gasset répond comme à l'aller avec une défense à trois. Mais c'est cette fois-ci Iliman Ndiaye qui accompagne Aubameyang devant. Pour user la défense italienne ? Ça n'en prend pas le chemin. Absent à l'aller, Hien met tout le monde dans sa poche. Le milieu de terrain de l'OM est attiré dans les autres zones, toute l'équipe subit. Une fois, Kondogbia réalise qu'il est seul et monte pour frapper (totalement dévissé). L'Atalanta de son côté trouve la barre sur un Scamacca resté en renard au point de penalty après un corner et il faut une parade de Pau Lopez derrière sur une tête à bout portant de De Ketelaere. À la 30e, l'Espagnol ne peut rien sur la frappe de Lookman. Parce qu'elle est contrée par Gigot au départ. Il aurait mieux valu ne pas donner l'occasion au Nigérian de frapper, et pour cela les regards se tournent plutôt vers Kondogbia, qui n'a fait qu'accompagner l'attaquant sur plusieurs dizaines de mètres.

Ndiaye rate l'opportunité de revenir

Mais malgré tout, l'OM n'est qu'à un but de revenir dans le match. Il se présente au retour des vestiaires avec un Iliman Ndiaye qui se retrouve lancé en profondeur. Alors que le gardien vient à sa rencontre, le Sénégalais tente le lob. Il est bien placé, il a le temps, il y a même Aubameyang au second poteau, mais il rate pourtant le cadre. L'Atalanta n'en demandait pas tant. Quelques minutes plus tard, c'est Clauss qui est un peu dilettante au moment de suivre le latéral Ruggeri. Fatal car suite à un bon relais avec Lookman, l'Italien trouve la lucarne opposée. À 2-0, cela semble cuit même si Veretout entretient l'espoir avec un coup franc balancé sur la barre transversale. Plus le temps passe, plus Gasperini fait tourner, paradant avec un effectif encore capable au mois de mai de jouer sur trois tableaux. L'OM est loin de pouvoir en dire autant. A la toute fin, El Bilal Touré, l'ancien de Reims, fausse compagnie à un Balerdi totalement rincé pour aller tromper Pau Lopez d'une frappe croisée petit filet opposé.