Retour sur la victoire de l'OM à Saint-Etienne en Ligue 1.
On avait quitté cette équipe sur une victoire contre Nice essentielle avant la trêve. Essentielle car on sait comment ça marche. Si on veut être honnête, on le dirait plutôt comme ça : nous, les supporters de l'OM, nous nous connaissons trop bien. Une victoire dans un match comme ça, et c'est l'assurance de passer une trêve sur un petit nuage. On la voulait, on l'a eu. Du coup, Valentin Rongier a vraiment de quoi se dire que son but à Bâle vaut de l'or et pas seulement parce qu'on était en Suisse : grâce à lui, car c'était dans les dernières minutes d'une rencontre où l'OM était déjà qualifié, cela permettait de donner du relief à la bonne forme de l'équipe : les deux victoires en Conference League, celle à Brest et donc le choc contre les Aiglons, ça fait 4 succès consécutifs. De quoi mettre une bonne distanciation sociale aux mauvaises ambiances après les couacs à domicile contre Clermont et Monaco. Là, l'OM rejouait à Saint-Etienne, avec un match décalé d'une journée, des conditions météorologiques peu habituelles, une VAR partielle... il y avait de quoi être inquiet, se demander si les joueurs de l'OM allaient se faire enrhumer. Mais non, tout va bien, rien n'a changé, c'est une cinquième victoire d'affilée.
Objectif sans-faute sur les trois prochains matchs ?
En fait, là où cela va vraiment, c'est que ce n'est pas juste "trois points". Même si c'était chez une équipe limitée, comme Clermont ou Metz, l'OM ne doit pas son salut à une initiative individuelle. Certes en face, ce n'était pas une défense Ligue des champions, il y a même deux beaux coups de main, avec Mangala et Kolodziejczak. Pascal Dupraz, qui n'aimait pas quand il était à Toulouse que des supporters du Stadium soient pour l'OM, a dû apprécier le dévouement de ses troupes pour la cause phocéenne. Mais on a surtout vu un OM qui jouait haut, encore, et qui a réussi à se montrer dangereux à plusieurs reprises. Avec un Bamba Dieng remuant, un Amine Harit percutant, un Gerson intéressant et un Sampaoli déterminant, avec un coaching dès la mi-temps, non sans risque, car il sort un défenseur pour un attaquant à l'extérieur, ce qui n'est pas courant. Cet OM est toujours dans une bonne phase, ce qui n'était donc pas qu'une façade. Jusqu'où peut-il aller ? Pour sécuriser la deuxième place, il faut peut-être regarder plus haut. Pour maintenir cette dynamique, il faut peut-être grossir le nombre de victoires qui s'enchainent. Alors, chaque chose en son temps : sur les trois prochains matchs, l'OM joue deux fois le PAOK Salonique avec une réception de Montpellier entre. Un sans-faute et cela ferait huit succès consécutifs, comme évoqué dans la troisième mi-temps que vous pouvez retrouver en vidéo. De quoi se déplacer au Parc des Princes gonflé à bloc...