L'OM s'incline à Monaco (1-0) alors que Paris a perdu plus tôt dans la journée à Guingamp. Le contenu du match n'est clairement pas satisfaisant.
1 - 0 |
Monaco - Marseille | L1 | Journée 18 |
Si Marcelo Bielsa jure se focaliser uniquement sur son équipe, deux heures avant le début du match, Paris s'est incliné à Guingamp. L'occasion de prendre quatre points était belle et bien là. Mais finalement, l'OM s'incline également, Monaco ayant refait le coup de l'équipe rigoureuse avec un Toulalan et un Moutinho qui ont taclé tout ce qu'ils ont pu. Si les Marseillais peuvent toujours se dire qu'ils sont en tête, qu'une victoire contre Lille et ils seront champions d'automne, ils savent qu'ils auraient pu avoir quatre points d'avance en tête de la Ligue 1. Il y avait largement la place.
D'ailleurs, avec les nombreux forfaits (Berbatov, Kurzawa, Kondogbia et Carvalho notamment), l'AS Monaco confirme en première période ce que l'on pouvait deviner à la lecture de la composition d'équipe le matin du match : Jardim signe pour un 0-0. Et s'il y a un coup de hasard qui permet de mettre un but, c'est du bonus. Ça peut se produire, avec une erreur de Nkoulou, une relance tardive et contrée qui permet à Martial de frapper au but. Mais la barre sauve Mandanda à la 10e minute. À la 39e, Ferreira-Carrasco oblige le portier marseillais à une grosse parade sur une frappe vicieuse. Et c'est tout pour l'ASM. On est loin de la flopée d'occasions de l'OM, dès la 8e avec Gignac, qui met une tête juste à côté sur un centre de Thauvin. Dans le même exercice, avec le même passeur, Lemina croise trop. Gignac est ensuite contré par un tacle glissé de Toulalan alors que sa frappe était partie, et Dja Djédjé, bien décalé par Gignac, bute à bout portant sur Subasic. Pour finir, sur corner, Fanni rate une tête alors qu'il était seul à trois mètres du but. Mais le cuir heurte le mauvais côté du crâne et part dans l'autre sens.
En bon tacticien, Jardim se dit que le moment où jamais de surprendre les Marseillais, c'est en début de seconde période. Monaco joue plus haut, insiste bien plus au marquage. Si Imbula et Lemina arrivent toujours à percuter plein axe, si Nkoulou et ses défenseurs arrivent presque toujours à relancer comme ils l'entendent, l'apport de Thauvin et Ayew est quasi-nul. Payet ne s’en sort guère mieux, trouvant juste le moyen de décaler Gignac à l'heure de jeu pour une frappe forte sur Subasic. Forcément, cela se paie et à la 67e, Bernardo ouvre le score d'une frappe croisée dans la surface, bien aidée par une feinte de Moutinho. Face à une équipe qui a montré tout son savoir-faire pour conserver un résultat, l'OM ne se révolte pas, malgré l'entrée en jeu de Batshuayi. Pire, la notion d'équipe semble voler en éclat. Même pas une succession de numéros individuels à se mettre sous la dent, que des longs ballons devant et des approximations. Une équipe sans jus, sans envie. Pour créer un électrochoc, Bielsa fait rentrer Boutobba. Sans succès.
Temps : clair (8°) | |
But(s) | |
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Bernardo (67e) | |
Carton(s) Jaune(s) | |
Moutinho (44e) Ocampos (90e) | Lemina (45e) Mendy (74e) |
Carton(s) Rouge(s) | |
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9 20
11 20 Arbitre : Tony Chapron
Le onze de l'OM
Remplacements : Ayew Batshuayi 71e | Lemina Boutobba 84e
Non entrés : Samba, Morel, Romao, Omrani, Aloé
Le onze de Monaco
Subasic - Fabinho, Toulalan, Abdennour, Raggi - Silva, Bakayoko, Moutinho - Dirar, Martial, Ferreira-Carrasco
Remplacements : Dirar Ocampos 78e | Martial Germain 81e | Bernardo Diallo 90e
Non entrés : Stekelenburg (g), Lopez, Traoré, Bahamboula
Votre avis sur ce match
Un soirée qui s'annonçait de la meilleure de manière qui finalement aura donné un match ennuyeux au possible #LivePhoceen #ASMOM
— GoWz (@GoMz_k) 14 Décembre 2014
On a perdu contre Paris, Lyon et Monaco. Faut voir le bon côté des choses : on a encore une bonne marge de progression. #ASMOM #LivePhoceen
— CarTaj (@Cartajrocks) 14 Décembre 2014
On est passé complétement au travers ce soir , on dira que ça arrive .. #LivePhoceen #ASMOM
— Thomas Faret . (@FrtThs) 14 Décembre 2014