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Saison

Arbitrage : le vestiaire n'en peut plus !

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 08/04/2015 à 10:00

Arbitrage : le vestiaire n'en peut plus !Arbitrage : le vestiaire n'en peut plus !

Depuis l'erreur d'arbitrage à Saint-Etienne avec la faute flagrante dans les dernières secondes sur Romain Alessandrini, qui a permis à Mevlut Erding d'égaliser, l'OM ne cesse de regarder de très près l'arbitrage et se plaint souvent. A juste titre ?

Le dossier

La plus grave erreur d'arbitrage subie par l'OM est sans nul doute le but valable non accordé à Lucas Ocampos face à Lyon dans les dernières minutes du match au Stade Vélodrome, alors que le ballon avait clairement franchi la ligne du but d'Anthony Lopes (0-0 score final). L'OM prenait un point plutôt que trois et Lyon un plutôt que zéro, soit une erreur à trois points dans le sprint entre les Olympiques. Et puis, il y a eu Paris et cette main "involontaire" de Marquinhos dans la surface de réparation. Si aucune de ces mains-là n'était sifflée, celle-ci ne provoquerait pas la polémique. Mais il est fréquent de voir ces fautes provoquer des pénaltys. De plus, le PSG et Lyon ont déjà cette saison obtenu des pénaltys généreux, pas plus tard que lors de la dernière journée pour les Gones, à Guingamp (1-3). L'idée n'est pas de dire que l'OM l'aurait emporté face à Paris, mais à 3-3 le match n'est plus le même. Certes, l'OM a pu parfois profiter d'erreurs d'arbitrage, comme face à Evian (1-0), au Vélodrome où les Savoyards auraient dû obtenir au moins un pénalty. Mais les erreurs furent rares dans ce sens. Voilà pour le dossier.

Le vestiaire n'en peut plus des arbitres...

"Je vais le voir et je lui dis qu'on en a marre et il me met le deuxième jaune. Comme on a plus le droit de parler aux arbitres et de leur dire quoi que ce soit... Il a dit que mes propos étaient bien, mais je me suis approché trop de lui et que ce n'est pas bien pour l'image, d'où le deuxième jaune. C'est choquant mais on ne va plus parler de ça, il y a une main flagrante pas sifflée. Trop c'est trop". Voilà pour le récit d'André Ayew, exclu après le match face à Paris par Ruddy Buquet, l'arbitre du soir. Un homme en noir qui n'a rien laissé passer aux Olympiens, avertissant dès leurs premières fautes Rod Fanni et Alaixys Romao en début de partie. "Je ne sais pas ce qui se passe là-bas, ou là-haut... Ce n'est jamais très net", commentait d'ailleurs le premier cité. Les autres éléments de l'effectif n'ont pas manqué non plus de faire passer le message. "Vous savez, depuis ce qui s'est passé contre Lyon, moi je ne compte plus sur eux, on essaie de faire nos matchs et voir comment ça se passe", poursuivait Benjamin Mendy. "On va dire qu'on a l'habitude maintenant", ajoutait Dimitri Payet, tandis que Romain Alessandrini déclarait ceci : "On en parle tous les week-ends mais il ne faut plus rien dire apparemment, donc on va se taire."

Maintenant qu'on a dit ça...

Se taire. Se réfugier dans le travail. S'appuyer autant sur les vertus d'un collectif retrouvé depuis plusieurs matchs que sur le sentiment d'injustice. Voici quelques clés pour l'OM qui doit réussir une grosse fin de saison pour ses supporters, pour cette saison, pour la prochaine et pour l'avenir à long terme du club, qui a besoin d'une qualification en Ligue des Champions. Aux joueurs désormais de ne rien lâcher.