Arbitrage : l'OM n'est pas arbitré comme les autres, la preuve !
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 21/01/2025 à 01:00
Dimanche soir, c'est tout l'Olympique de Marseille qui affichait son ras-le-bol envers l'arbitrage français. Une colère qui n'est pas du simple fait du pénalty oublié sur Jonathan Rowe, mais qui monte depuis le début de saison. Retour sur tous les matchs où l'OM peut légitimement se sentir lésé. C'est un fait, cette saison, le club marseillais n'est pas arbitré comme les autres. On revient sur toutes les dingueries arbitrales des 20 premiers matchs de la saison.
"La goutte d'eau qui fait déborder le vase", c'est la situation actuelle pour l'Olympique de Marseille face à l'arbitrage, dixit Pablo Longoria dimanche soir au micro de DAZN. Une déclaration qui fait suite à un pénalty oublié sur Jonathan Rowe en toute fin de match. On fait le point sur les erreurs majeures qui ont ou auraient pu coûter des points précieux à l'OM cette saison. On passera les pénaltys qui se sifflent pour certaines équipes, mais pas pour toutes. On laissera également de côté les arbitrages laxistes et le nombre étrange de cartons jaunes distribués, que ce soit aux joueurs de l'OM ou à leurs adversaires. Sinon, on aurait pu écrire un magazine.
Ligue 1, 1ère journée : Brest-OM (1-5) - Le pénalty offert aux Brestois
Alors que l'OM mène déjà au score, monsieur Bastien offre un pénalty aux Brestois pour une supposée faute de Derek Cornélius sur Ludovic Ajorque. Point particulier, la VAR est en panne et l'arbitre va de son propre chef visionner les images sans que personne ne le lui ait indiqué. Il confirme étrangement sa décision, le contact étant très léger. Gerónimo Rulli repoussera la tentative de Del Castillo et l'OM s'imposera largement.
Ligue 1, 4e journée : OM-Nice (2-0) - Carton rouge pour Cornélius, du jamais vu !
Dans un match que l'OM allait remporter tranquillement malgré des difficultés défensives, monsieur Millot a cru bon de renvoyer Derek Cornélius à un gros quart d'heure de la fin du match pour gain de temps sur un coup franc de renvoi. Entre la faute et le carton, il se sera écoulé exactement 7 secondes. Il n'existe pas d'autre exemple dans le monde. Du jamais vu !
Ligue 1, 5e journée : Lyon-OM (2-3) - L'OM à dix au bout de cinq minutes !
Si Leonardo Balerdi est coupable de son entame de match, et notamment du premier carton jaune qu'il reçoit dès la 1ère minute, l'Argentin subira la malice de Lacazette, qui trompera aussi monsieur Bastien (encore lui), lequel expulsera le capitaine marseillais à la 5e minute de jeu, offrant le match aux Gones. Mais le football est aussi parfois magique et l'OM s'imposera dans un des matchs les plus fous de ces 10 dernières années. On notera aussi que le pénalty sifflé pour Lyon est également entaché d'une position de hors-jeu au départ de l'action. Mehdi Benatia montera au créneau à l'issue de la partie. Six matchs de suspension, dont trois fermes !
Ligue 1, 7e journée : OM-Angers (1-1) - Maupay exclu pour pas grand-chose
Après une expulsion angevine logique à la 20e minute, on se dit que l'OM va pouvoir s'imposer en appuyant un peu sur l'accélérateur. Mais monsieur Lissorgues a jugé bon de rétablir l'équilibre en donnant un premier carton jaune lunaire à Neal Maupay, puis un deuxième discutable pour un contact sans ballon. Pablo Longoria prendra à son tour un match de suspension pour avoir râlé.
Ligue 1, 9e journée : OM-PSG (0-3) - La masterclass de Letexier !
Dans un match très mal entamé par l'OM, où Paris joue à sa main, Amine Harit essaie de contrôler un ballon à mi-hauteur, Marquinhos arrive lancé et percute la jambe tendue du meneur de jeu de l'OM. Une trace sur le plexus du Brésilien poussera monsieur Letexier à sortir le carton rouge et à définitivement tuer le match, gratuitement. On n'oublie pas non plus celui qui est assis et grassement payé pour regarder un match de foot et appuyer sur le bouton de la VAR, monsieur Gringore, qui a trouvé l'expulsion logique. Personne ne dit que l'OM aurait réussi à se réveiller, mais on a enlevé cette possibilité de l'équation. Le plus fou, c'est que quelques semaines plus tard, le Monégasque Singo essuiera ses crampons sur la joue de Donnarumma. Et cette fois-ci, il n'y aura pas de carton rouge de la part... de monsieur Letexier !
Monsieur Letexier expulse Amine Harit lors du Classique de Ligue 1
Ligue 1, 15e journée : OM-Lille (1-1) - Pénaltys oubliés et but litigieux
La rencontre entre Marseille et Lille a tenu ses promesses, mais pas l'arbitrage. Dans une fin de match ultra rythmée, monsieur Delajod oublie clairement de siffler un pénalty pour une faute sur Hojbjerg dans la surface, là encore pas aidé par la VAR. Puis, le but égalisateur est entaché d'un bloc illégal sur Balerdi. Ce que ne manquera pas d'expliquer Roberto De Zerbi, qui pourtant est souvent très soft sur le sujet. Enfin, sur un dernier ballon dans la surface, Jonathan Rowe est poussé dans le dos, mais la VAR n'interviendra pas. On ne reverra d'ailleurs jamais les images !
Ligue 1, 17e journée : Rennes-OM (1-2) - La VAR se réveille pour offrir un pénalty aux Rennais
Dans un match que l'OM ultra-domine, Rennes réalise une première percée et Kalimuendo perd un duel à bout portant face à Rulli. Le ballon monte en cloche et retombe sur la main de Murillo après un duel aérien. Le ballon ne change pas de trajectoire, et personne n'aurait pu le jouer à part Murillo. La VAR, dirigée par monsieur Pignard, dont le dossier commence à ressembler à celui de monsieur Bien, appelle de toute urgence le pauvre monsieur Kherradji, qui, dépassé par les événements, suit aveuglément les directives de son assistant vidéo. Rulli arrêtera son 3e pénalty de la saison et l'OM s'imposera. Le deux poids, deux mesures continuera avec la VAR qui annulera un pénalty, tout autant imaginaire, mais cette fois-ci en faveur des Marseillais. Étonnant, non ?
Coupe de France, 16e de finale : OM-Lille (1-1, élimination aux tirs au but) - pénalty oublié et Benatia cartonné
Cette fois-ci, Clément Turpin aura réussi un très bel arbitrage sans l'aide de la VAR, réussissant à voir les mains de Maupay et Bakker et annulant logiquement les buts non valables des deux équipes. Il aura presque tout bien fait, mais oubliera quand même un pénalty flagrant sur Jonathan Rowe après une grosse semelle d'Alexsandro dans la surface en fin de rencontre. Mais sans la VAR, c'est plus facile de ne pas le siffler. Enfin, ça aurait pu être anecdotique si l'article n'était pas si long : il expulsera Mehdi Benatia, mais pas Olivier Létang. Les deux hommes n'avaient rien à faire autour du 4e arbitre, mais c'est le président lillois qui s'est montré le plus véhément, avec même un contact physique.
Ligue 1, 18e journée : OM-Strasbourg (1-1) - Un pénalty oublié qui vaut deux points !
Rares sont ceux qui soutiendront que l'arbitre et ses assistants vidéo ne se sont pas trompés sur l'action de Guéla Doué sur Jonathan Rowe. Encore un oubli lamentable qui coûte cher à l'OM dans la course vers les sommets. Oui, trop c'est trop !
45 %
9 matchs sur 20 ! C'est le bilan qu'on peut faire de l'arbitrage cette saison. 9 matchs sur 20 au cours desquels l'OM a des raisons légitimes de se sentir lésé par les hommes en noir. Une statistique encore plus lourde quand on sait que les matchs où l'OM a pris le large (deux fois contre Saint-Étienne, Le Havre et Montpellier) sont bien sûr faciles à arbitrer sans susciter la polémique. On peut même ajouter à ce bémol la défaite contre Auxerre, où l'OM n'a pas existé. Finalement, les matchs "bien" arbitrés se comptent sur les doigts de la main... Et à l'époque de la VAR, c'est inadmissible !