Amavi : "Je n'étais jamais descendu aussi bas"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 06/03/2020 à 11:01
Jordan Amavi revient sur sa longue traversée du désert.
Il y a quelques mois, le recrutement d'un latéral gauche était sur toutes les lèvres. Le rendement de Jordan Amavi était tel, que la majorité des supporters réclamaient une alternative à l'ancien Niçois. Depuis, la donne a littéralement changé et Amavi fait désormais partie des premiers noms cochés par André Villas-Boas pour former son onze de départ. Dans un entretien accordé à L'Équipe, Amavi raconte sa longue baisse de régime : "Ça commence en seconde partie de la première saison, déjà (2017-2018). J'ai eu un pépin physique (mi-janvier) et les choses se sont gâtées à partir de ce moment-là. Je n'ai pas douté tout de suite. J'ai persisté dans ma petite routine. Aujourd'hui, je me suis remis en question. J'ai fait le nécessaire. Je n'étais jamais descendu aussi bas. Et ça m'arrive à l'OM, c'est le destin. Il fallait que j'en ressorte plus fort."
Si le latéral gauche marseillais a effectué une longue traversée du désert, il a pu compter sur le soutien d'André Villas-Boas, qui ne l'a jamais lâché. Le joueur marseillais avait d'ailleurs tenu à saluer l'attitude de l'entraîneur à son égard, lors d'un passage en conférence de presse : "Quand un coach défend un joueur comme ça... C'est magnifique. Je l'en remercie, il m'a beaucoup aidé pour retrouver mon niveau. Je lui rends sur le terrain. Il est franc. Il parle français. Il m'a dit ce qu'il attendait de moi, ce qu'il voulait et il m'a demandé comment je me sentais après cette période. Avoir un coach comme ça, qui te parle franchement, ça ne peut qu'aider. Ça tire vers le haut, il apporte cette envie, ces détails qui nous manquaient. Il y a des moments où on aurait pu plonger, mais là on ne lâche pas. Avoir cette mentalité, ce coach-là en tant que personnage, en tant qu'homme et en tant que compétiteur, ça fait toute la différence."
Avec son retour au premier plan, Amavi garde un oeil sur l'équipe de France, où il avait été convoqué en octobre 2017, sans toutefois entrer en jeu : "Si je veux un jour retourner en équipe de France, ça m'oblige à me surpasser."
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