Affaire Neymar : Alvaro s'exprime pour la première fois
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 02/10/2020 à 22:53
Le défenseur espagnol de l'OM Alvaro Gonzalez est sorti de son silence après la décision de la commission de discipline dans l'affaire avec Neymar.
Alvaro Gonzalez a pris la parole pour la première fois depuis l'affaire avec Neymar, jugée mercredi dernier par la commission de discipline. Le défenseur de l'OM a reçu chez lui la journaliste espagnole Irene Junquera pour raconter avec pudeur et sincérité comment il a vécu ces deux dernières semaines, très difficiles pour lui.
Alvaro dit avoir eu peur par rapport aux menaces qu'il a reçues lui et ses parents, qu'il a été submergé par une "vague médiatique" liée à la notoriété et l'influence de la star brésilienne. Il répète qu'il a pensé à partir, mais que l'OM l'a soutenu. Il raconte aussi comment la commission de discipline n'a rien trouvé malgré tous les micros et caméras présents sur le terrain. Ainsi, Alvaro pense que Neymar a dû mal entendre :
"Sincèrement je pense - en tout cas j'espère que c'est le cas - qu'il a dû mal comprendre des mots à un moment du match compliqué pour eux. Ils perdaient un peu le fil de la rencontre. Tout le match a été chaud mais comme beaucoup de derbies ou clasicos. J’espère qu’il a mal compris et qu’il n'y avait rien d’autre derrière de sa part. On a gagné le classico, je crois que des fois il faut surtout apprendre à perdre, comme moi je l’ai appris plusieurs fois à mes dépens durant ma carrière !" a lancé Alvaro, qui remercie tout ceux qui l'ont soutenu, car comme il le martèle : "Je ne suis ni raciste, ni coupable."
:movie_camera: Tenía muchísimas ganas de hablar. Gracias a @irenejunquera y al team de @DragoonTW por darme voz. Un abrazo,
— Álvaro González (@AlvaroGonzalez_) October 2, 2020
Álvaro Gonzálezhttps://t.co/yM73Zl7zBb
Álvaro sur l'affaire avec Neymar : ''Quand on a atterri à Marseille j'avais 2M de messages sur Whatsapp avec des menaces dans d'autres langues. Je ne comprenais rien. Il y avait des photos de nos voitures, ils disaient qu'ils allaient venir me tuer...'' #OM
— Nico Faure (@Nicommentator) October 2, 2020