A force de jouer avec les allumettes...
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 07/03/2020 à 01:20
Retour sur le match nul concédé par l'OM contre Amiens (2-2).
C'est un air de déjà vu et, franchement, on s'en serait bien passé. A la fin du match, André Villas-Boas vient discuter dans le rond central et prend un carton rouge.. Comme s'il fallait à tout prix évacuer la frustration de ce match nul concédé par l'OM contre Amiens (2-2), en se disant qu'il y a forcément un complot là-dessous, sur une poussette de Germain, sur un penalty généreusement accordé sur Guirassy ou autre. Le public, lui, médusé, siffle cette situation qui lui échappe. Oui, cette scène nous renvoie à une autre, il y a deux ans, différente évidemment mais de la même veine. Lorsque Adil Rami voulait en découdre avec l'intelligent Marcelo de Lyon dans les couloirs qui ramenait aux vestiaires. Là aussi, l'OM avait concédé un but dans les dernières minutes qui coûtait cher en termes de points (défaite 3-2 contre Lyon). Et à la fin du championnat, cela a fait encore plus mal... ça va se répéter ?
Pas un championnat à remettre en cause...
Alors, évidemment, il faut encore une fois savoir se maîtriser. On ne peut pas, au sortir de la victoire à Nîmes, dire que l'OM est quasiment en Ligue des champions, pour affirmer, à cause d'un but encaissé dans le temps additionnel, que c'est la panique et qu'il faudra transpirer jusqu'au bout. Quoi qu'il advienne dans les rencontres de cette 28e journée, l'OM gardera une avance confortable sur le 3ème. Sur les temps de passage, la formation d'AVB n'est pas en négatif à la moyenne anglaise. Reste que cela fait quand même tache et qu'il va falloir changer deux trois choses. Car l'OM ne peut pas se permettre d'avoir encore des regrets en fin de saison au pied du podium.
... mais il va falloir se faire violence
Après la rencontre, une fois face aux journalistes, Villas-Boas a retrouvé sa lucidité comme vous pouvez le voir dans la vidéo. Finies les accusations envers le corps arbitral, place à un mea culpa, notamment sur ses trois changements. Car oui, quand on mène 2-0 contre une équipe d'Amiens aussi faible, le match peut même être arbitré par Vincent Labrune (qui collabore sur les transferts avec le club picard) que l'OM doit quand même être au-dessus. Et encore, mener 2-0 dans cette partie tenait de la franche réussite, tant la première période était d'un faible niveau et tant la suffisance était de mise par la suite, à l'image de Payet, qui n'avait plus envie de se faire violence à partir du moment où il avait mis son petit but. C'est là-dessus qu'il va falloir insister et travailler cette semaine, plus que sur l'arbitrage dont aurait été victime l'OM...