5 raisons de rester optimiste pour Benedetto
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 20/08/2019 à 16:30
Dario Benedetto n'a pas été bon pour sa première titularisation. Si de nombreuses personnes semblent déjà s'inquiéter de son niveau de jeu, il convient de rappeler quelques points objectifs pour ne pas sombrer dans le pessimisme autour de ce garçon qui découvre la Ligue 1 à 29 ans.
Dario Benedetto a rendu une bien mauvaise copie contre Nantes avec 18 ballons touchés (4 seulement en 2e période), 3 duels gagnés sur 12, 29% de passes réussies, 2 positions de hors-jeu et un pénalty catapulté dans la Loire. Voici 5 raisons de ne pas encore s'alarmer.
Il n'est pas prêt physiquement
Arrivé après s'être remis d'une blessure au mollet, Dario Benedetto ne s'est quasiment pas entraîné de tout le mois de juillet. Il n'a véritablement repris l'entraînement qu'une grosse semaine avant ce match à Nantes. "Il est encore court physiquement, je pense qu'il n'est pas prêt. Il peut aller beaucoup plus vite, sur la vivacité, sur ses appels. Il n'est pas à 100%, je l'espère pour nous. Il va falloir qu'il s'acclimate rapidement", a expliqué Fabien Laurenti, l'ancien défenseur olympien, sur le plateau du Talk Show lundi soir. Il s'est complètement éteint à la mi-temps.
Sa qualité de déplacement
Dario Benedetto est un attaquant de mouvement, qui peut offrir beaucoup de solutions : "Ce qui est encourageant, ce sont ses appels de balle du début de match. J'ai trouvé qu'il offrait des solutions que Germain n'offre plus depuis des mois. C'est vrai qu'on va retrouver un attaquant qui sera parfois hors-jeu, ça nous changera. Mais il faudra trouver des solutions, parce que s'il est dépourvu de ballons, on aura encore une fois un attaquant qui risque de perdre la confiance", juge Stéphane Brenguier du Phocéen. On peut espérer le voir proposer beaucoup plus encore dans ce domaine.
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Un vrai buteur
Un pur numéro 9 ne meurt jamais, en tout cas pas à 29 ans. De par sa carrière, Dario Benedetto a prouvé à de multiples reprises sa qualité face au but. Ce fut le cas plus jeune au Mexique, où il remporté deux Ligues des Champions à la pointe de l'America de Mexico, et plus récemment avec Boca Juniors, où il a marqué 40 buts les deux premières saisons avant d'être plus discret la troisième, mais se payant le luxe toutefois de claquer un but au match aller et un autre au match retour de la finale de la Copa Libertadores contre le grand rival River Plate.
Payet et Thauvin peuvent le régaler
Pour Benedetto, il existe une problématique à résoudre. Comment le trouver et comment l'épauler ? On imagine aisément, même dans le 4-3-3 de Villas-Boas, un Dimitri Payet rentrant vers l'axe depuis son côté gauche pour lancer "Pipa". Mais il manque encore une pièce à cet édifice : Florian Thauvin. Ni Bouna Sarr, ni Nemanja Radonjic n'ont été suffisamment proches de l'avant-centre pour réellement l'assister. Un Thauvin, naturellement attiré par le but, semble avoir ce qu'il faut pour compléter parfaitement le duo Payet-Benedetto. Verra-t-on ce trio à l'oeuvre contre Nice ?
Le choix de Villas-Boas
André Villas-Boas ne s'en est jamais caché durant tout le mois de juillet, il voulait vraiment un seul joueur : Benedetto. Le coach l'a étudié de très près pour deux raisons. Premièrement, c'est un fan de Boca Juniors et a forcément regardé de nombreux matchs de cette équipe durant sa période d'inactivité. Deuxièmement, le Portugais aurait pu coacher Boca ces derniers mois, les discussions n'ont finalement pas abouti. Il a bien sûr étudié de près l'effectif lors des négociations. Au coach de désormais l'utiliser au mieux dans son système de jeu.