Le président de l'OM n'est pas ménagé depuis quelques jours par sa recrue phare de l'été, qui a expliqué en interview que Vincent Labrune lui avait donné sa parole, qu'il serait libre au bout d'une saison à Marseille, et qu'il n'aurait pas signé sans cet accord. Dans sa réponse, VL revient sur deux axes donnés par le joueur lors de son entretien, lui donnant raison sur les sacrifices financiers qu'il a consenti pour revenir en Ligue 1 ainsi que sur la gestion de son litige avec le TAS. Mais en rappelant qu'il n'a pas reçu d'offre et que le joueur n'est pas venu le voir, il rappelle que c'est lui qui a la main et le dernier mot en ce qui concerne un éventuel transfert. Une position qui risque de froisser un peu plus l'international français.
Sur le plateau du Talk Show, Jérémy Djaoui incitait le président de l'OM à se montrer ferme sur le sujet : "On n'est pas dans un monde de bisounours. Diarra a bien relancé sa carrière à l'OM, ça serait une bonne solution pour lui de ramener des sous au club. Manchester United ou Paris, ils ne sont pas à quelques millions près. Quand on voit ce que dépensent les clubs anglais, ce n'est pas une indemnité de transfert pour le club qui va baisser son salaire de manière significative. Je pense que le deal était clair, il venait pour une saison, pour voir s'il pouvait toujours jouer au plus haut niveau. Mais ça ne l'empêche pas de renvoyer l'ascenseur".
Dans un sondage où vous avez été plus de 12 000 votants, la tendance est aussi à la négociation pour en obtenir le plus possible, tant pis pour l'image écornée avec une parole en début de saison non respectée.