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Vente OM : le jeu d'équilibriste de Boudjellal

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 15/08/2020 à 12:00

Vente OM : le jeu d'équilibriste de BoudjellalVente OM : le jeu d'équilibriste de Boudjellal

Mourad Boudjellal est sorti du projet Ajroudi, mais finalement il n'en sort plus. Retour sur les dernières sorties de Mourad Boudjellal.

Après plusieurs semaines de silence, Mourad Boudjellal est sorti hier de sa torpeur et a annoncé qu'il se désolidarisait du projet de rachat de l'OM, critiquant de manière virulente la récente communication du clan Ajroudi. "Cela devient un peu indécent donc je me désolidarise complètement de cette façon et cette manière de communiquer, a-t-il lancé à RMC Sport. Quoi que cela puisse me coûter, même si demain cela se passe, cela se fera sans moi et ce n’est vraiment pas grave. Je tiens à dire que je n’ai absolument pas participé à tout ce qui s’est dit depuis un mois. Je me suis mis en retrait comme je l’avais dit. Je trouve honteux tous ces communiqués qui sont sortis et que je découvre dans la presse comme tout un chacun."

Alors qu'on le voyait hors-jeu après une telle sortie publique, l'ex-boss du RCT explique maintenant le plus calmement du monde qu'il n'est pas encore hors du projet. Mais ce qu'il veut, c'est reprendre une position de force en sortant du jeu deux personnes qui font du tort, selon lui, au projet, comme il l'expliquait dans La Provence ce samedi matin : "Il y a ces deux personnes (Marc Deschenaux, juriste, et Stéphane Cohen, cofondateur de la banque Wingate, ndlr) qui sont apparues dans ce dossier depuis un mois, à qui Ajroudi a confié la responsabilité de le mener à bien en leur disant : ‘J’ai les sous, débrouillez-vous’. (...) tant qu’ils seront là, et même si ce projet se réalise, je n’en serai pas. (...) Je me désolidarise des déclarations et du projet avec ces gens-là, mais je n’abandonne pas".

"Les deux personnes qui se sont assises sur mes genoux doivent s'en aller"

Des propos qu'il confirme avec un sens de la formule aiguisé dans les colonnes de Var Matin : "Echanger avec McCourt, ce n'est pas mon boulot. Mon boulot c'est de ramener une coupe d'Europe à l'OM et je n'ai pas renoncé à mes ambitions. Vous savez, un proverbe arabe dit qu'on ne quitte pas un fauteuil pour s'asseoir sur une chaise. Je n'ai pas quitté le fauteuil, mais les deux personnes qui se sont assises sur mes genoux doivent s'en aller (...) On ne peut pas dire que l'on est en négociation quand on ne l'est pas. Quand vous vous faites fermer la porte au nez, vous ne pouvez pas prétendre que vous êtes en négociation. Et vous ne devez pas non plus essayer de l'enfoncer avec une masse. (...) Je fais partie d'un groupe dans lequel il y a beaucoup d'investisseurs et beaucoup sont agacés par ces deux personnes et leurs communiqués. Il faut juste que Mohamed Ajroudi comprenne que tant que ces deux-là seront là, Frank McCourt ne discutera pas".

Des déclarations qui ont engendré une réponse de Stéphane Cohen, qui l'accuse sensiblement de la même chose. Mourad Boudjellal tente deux coups habiles avec ces déclarations. Premièrement, il essaie de ne pas couler médiatiquement et populairement en se mettant à distance de la communication lunaire de ces dernières semaines. Deuxièmement, il essaie de retrouver une place centrale dans le projet Ajroudi en écartant deux protagonistes du dossier. Le feuilleton est lourd et pesant pour les supporters de l'OM et ça Mourad Boudjellal l'a compris. Mais malgré tout, il a encore remis une pièce dans la machine...