Jean-Pierre Bernès ferait le forcing pour placer son ami Didier Dechamps sur le banc de Tottenham...
Lorsqu'elle communique sur le cas de son entraîneur, la direction de l'OM s'évertue à dire qu'il n'y a pas de "problème Deschamps". Comme Régis Rebufat le faisait remarquer sur le plateau du Talk Show dernièrement, Didier Deschamps "n'a jamais émis le désir de partir, le conseil d'administration n’a jamais voulu qu'il parte. Il n'y a donc absolument pas de problème."
Le doute subsiste pourtant. Comme le précisait La Provence dans son édition de lundi, il y a bien un malaise dès que l'idée d'un départ du champion du monde est évoquée. Depuis la fin de saison, le technicien olympien prend soin de ménager toutes les susceptibilités lorsqu'il s'agit d'évoquer le futur (lire ici). Un comportement qu'il avait eu déjà la saison précédente, lorsque beaucoup d'observateurs le décrivaient comme intéressé par un autre challenge. A son arrivée à la tête de la présidence du club, Vincent Labrune lâchera d'ailleurs que son entraîneur "était même prêt à partir pour un club de niveau inférieur". Le président, qui n'ignore rien des ambitions de son coach, a laissé jouer le temps pour voir les portes des clubs européens se refermer une à une cette fois-ci (lire ici). Il pouvait ainsi réussir son pari fou, repartir avec Deschamps et Anigo. Sauf qu'une des fameuses portes n'est pas encore fermée.
Et selon nos informations, Jean-Pierre Bernès, l'agent de Didier Deschamps, fait tout pour placer son ami sur le banc de Tottenham la saison prochaine. Daniel Lévy, le chairman des Spurs, qui n'a toujours pas choisi le successeur de Harry Redknapp, subit un pressing régulier de la part de l'ancien directeur sportif de l'OM. Et bien pour le Basque, pas pour Laurent Blanc, dont les intérêts sont aussi gérés par Bernès.
De quoi décourager les inconditionnels de l'entraîneur marseillais, qui n'a toujours pas annoncé clairement ses intentions...