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Rod Fanni, ou la fin d'un cycle

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 28/06/2014 à 12:32

Rod Fanni, ou la fin d'un cycleRod Fanni, ou la fin d'un cycle

Rod Fanni n'a pas été convié à la reprise de l'entraînement de l'ère Bielsa. C'est une fin de parcours décousue pour le défenseur.

Rod Fanni ne devrait plus être un joueur de l'Olympique de Marseille la saison prochaine. Son exercice 2013/2014 décevant a conduit la direction olympienne à le mettre au placard. Marcelo Bielsa ou pas, Fanni n'en ressortira pas. Pourtant, le défenseur en a rendu des services à cette équipe qu'il a rejoint en décembre 2010. Souvent côté droit, parfois dans l'axe, le Martégal aura disputé 137 matchs sous les couleurs marseillaises. Et comme l'histoire fait souvent bien les choses, sa première sortie avec la tunique phocéenne fut un OM-OL (1-1, 19/12/2010), et sa dernière fut également un "Olympico" (4-2, 04/05/2014).

Direction l'Angleterre ?

Tantôt disque-jockey, journaliste improvisé, trublion du groupe, garant d'une bonne ambiance dans le vestiaire, Fanni a eu plusieurs casquettes à l'OM, sans oublier celle de réalisateur pour une minisérie, qui n'a pas manqué de faire parler sur la toile. Mais avant tout, il reste un joueur de football. D'ici le 16 juillet, date de la reprise de la réserve, où il a été convié avec quelques autres camarades, Fanni pourrait rebondir ailleurs, loin de Marseille, dans un pays qu'il a toujours voulu découvrir : l'Angleterre. Depuis quelques mois, sa cote a bien baissé, et c'est en Championship (équivalent de la Ligue 2 française, NDLR) qu'il pourrait rebondir, et plus précisément à Charlton.

Un passé glorieux

Ce ne serait pas la concurrence qu'il a connue avec Cesar Azpilicueta, quand les deux hommes tenaient le couloir droit de la défense de Deschamps, mais ce serait un ultime challenge pour celui qui aura 33 ans en décembre. Son physique et son expérience sont adaptés au championnat anglais. Dans sa recherche d'un ultime défi, alors qu'il lui reste un an de contrat à Marseille, on ne peut que souhaiter bonne chance à celui qui a connu les Bleus en octobre 2013. Oui, c'était presque hier. Et pourtant.