Quatre pistes pour le rachat et des obstacles
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 18/06/2016 à 08:12
Mis officiellement en vente au mois d'avril dernier, l'OM intéresse toujours autant. Tout du moins au premier abord, puisqu'à l'image du malheureux épisode Jack Kachkar il y a maintenant 10 ans, les négociations ne sont jamais vraiment poussées. Le groupe d'investisseurs chinois qui vient de prendre le contrôle d'Aston Villa, en deuxième division anglaise, était au départ intéressé par le club phocéen. Mais ils n'ont pas vraiment eu droit au tapis rouge de la part de la direction olympienne. "Franchement, si Levin et la banque voulaient dissuader de potentiels acheteurs de l'OM, ils ne s'y prendraient pas autrement. Infos parcellaires, ton glacial, les investisseurs chinois s'attendaient à autre chose" soupire un proche du dossier.
"Je me demande parfois si certains n'ont pas intérêt à ce que l'OM ne change pas de main. Leur travail est bien rémunéré par Margarita" enfonce Pablo Dana dans les mêmes colonnes. L'homme d'affaire vise sans les nommer Igor Levin et Mehdi el-Glaoui. Les proches de Margarita Louis-Dreyfus ne l'ont pas non plus en grande estime, puisqu'il est très proche de Vincent Labrune et parrainé par Serge Schoen, ancien dirigeant du groupe Louis-Dreyfus jusqu'en 2015. Selon nos informations, l'Italien a cependant franchi ces derniers jours une grande avancée dans le tour de table qu'il est en train de monter. Suffisant pour racheter le club rapidement ? Non, il faudra être patient. Plus que financiers, les obstacles principaux se situent au niveau des égos de tous les protagonistes, qui sont nombreux et qui ont des intérêts divergents entre avocats, hommes de confiance, banquiers, président délégué, représentants d'acheteur...