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Payet, l'erreur ultime de Labrune

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 17/06/2016 à 07:00

Payet, l'erreur ultime de LabrunePayet, l'erreur ultime de Labrune

Le patron de l'équipe de France, celui sur qui la Nation se repose en ce début d'Euro, évoluait à l'Olympique de Marseille il y a moins d'un an. Son départ surprise pour l'Angleterre alors qu'il semblait vouloir effectuer une deuxième saison avec le coach qui l'a lancé au poste de numéro dix, Marcelo Bielsa, est l'une des plus grandes erreurs de gestion du marché des transferts de l'histoire du club. Retour sur un épisode qui plombe aujourd'hui l'Olympique de Marseille, dont les supporters n'ont d'yeux que pour Payet, monstrueux avec les Tricolores.

L'épisode stratosphérique du communiqué...

Le 25 juin 2015, quelques heures avant de vendre son meneur de jeu aux Anglais de West Ham, le club explique via un communiqué qu'il ne veut pas vendre son meneur de jeu et que le joueur est d'accord depuis le début du mois de juin pour rester à l'OM. Mais entre temps, le joueur et son agent ont ouvert des négociations avec West Ham. L'agent a donc demandé aux dirigeants marseillais une revalorisation du contrat de Payet, demande refusée par l'OM qui aurait alors proposé en réponse une revalorisation raisonnable mais seulement à la mi-juillet après le passage auprès de la DNCG. Proposition refusée par l'agent. Vincent Labrune a donc décidé d'accepter l'offre de West Ham "afin de placer son joueur face à ses responsabilités" comme écrit dans le communiqué. Soit Payet reste "dans un club qu’il dit aimer et attendre la mi-juillet pour une discussion avec son président afin de revoir ses conditions contractuelles à l’OM" soit il choisit  "le pont d’or que lui propose West Ham". Le communiqué est ainsi conclu : "L’OM souhaite évidemment que Dimitri choisisse de rester à Marseille la saison prochaine". C'est ainsi que l'OM va céder son maître à jouer contre 15 millions d'euros. Une plus-value pour Vincent Labrune, sauf qu'une plus-value se juge aussi sur le temps, et la somme un an plus tard est jugée dérisoire. D'abord du point de vue des standards anglais, où l'on voit des joueurs comme Amavi, Cabaye ou Veretout se négocier à des tarifs similaires, mais aussi à cause de la folie mise par le Réunionnais en Première Ligue, sur la lancée de sa deuxième saison à l'OM. Il en vaudrait aujourd'hui au moins le triple.

L'erreur de trop pour Labrune

Après la saison dernière, réussie sur le plan du jeu, en dépit d'une 4e place au final décevante en Ligue 1, l'OM se trouvait à un tournant. C'est ainsi que la direction sportive et financière, représentée par Vincent Labrune dans les deux cas, a enchaîné les erreurs, jusqu'à vider son stade et jouer le maintien. Il y a un an donc, l'OM perd deux joueurs majeurs en fin de contrat (Ayew et Gignac), deux joueurs importants pour Bielsa (Fanni et Morel), libres aussi, et transfère quelques-uns de ses plus gros potentiels (Imbula, puis Thauvin et Lemina). S'ajoute à cela un transfert qui n'était pas programmé, que ce soit dans la politique du projet Dortmund ou dans celle désastreuse des contrats terminés. Le transfert de Payet n'entre dans aucun cadre, aucune logique. Non content de devoir remplacer Thauvin, Ayew et Gignac, l'OM se prive de sa rampe de lancement magique, meilleur passeur de la saison qui venait de s'achever. S'en suivra le départ de Bielsa. Peut-être pour des raisons obscures de contrat. Peut-être aussi à cause du départ de son meilleur joueur...

On est le 17 juin, et Labrune...

Alors que de nombreux bruits laissaient entendre que, où qu'en soient les avancées du projet de rachat, Vincent Labrune ne serait plus le président de l'OM dès la fin de l'exercice 2015-2016, il semble bien qu'il soit toujours en poste, en train d'arpenter l'Europe pour vendre ses phénomènes bankables (Mendy, Nkoudou et bien sûr Batshuayi). Sans doute est-il également derrière la signature, toujours très proche, d'Henri Bedimo. Si le club n'est pas vendu, il est très possible que Margarita Louis-Dreyfus laisse celui qui a raté son quinquennat, en poste jusqu'au rachat. Un rachat qui tarde toujours à se concrétiser, alors qu'il ne reste que deux semaines avant la reprise de l'entraînement...