Le voilà le premier transfert de l'OM. Pas dans le sens attendu, c'est vrai, mais il a le mérite de nous rappeler que Foued Kadir était toujours olympien. Il faut dire que cela faisait un bout de temps que l'on avait plus vu le Martégal sous les couleurs marseillaises, en dehors d'un court passage dans le loft l'été dernier.
Dans son contrat de prêt avec le Betis Séville, figurait une clause de transfert définitif en cas d'accession en Liga. Voilà qui est fait, Foued est désormais officiellement sévillan, lui qui a disputé 24 matches et inscrit un but avec les Verts et Blancs. Une belle nouvelle pour lui, titulaire dans un club mythique d'un championnat qui ne l'est pas moins, et un casse-tête en moins pour l'OM qui poursuit ainsi sa cure d'amaigrissement. Le club voit, de plus, un trentenaire (31 ans) quitter l'effectif, remplacé très certainement dans les jours à venir par un jeune de vingt ans, Georges-Kevin Nkoudou, ce qui cadre parfaitement dans la politique souhaitée avec un effectif rajeuni et une masse salariale dégonflée.
En dépit de ses indéniables qualités, il les a prouvées partout où il est passé et notamment à Valenciennes et à Rennes, la marche était peut-être un peu trop haute pour Foued. Arrivé en janvier 2013, il faisait partie de ces joueurs qu'affectionnait José Anigo : bons joueurs de clubs intermédiaires, pas trop chers (500 000 euros en provenance de Valenciennes), mais pas vraiment en adéquation avec l'idée que l'on se fait d'un club comme l'OM. Pourquoi pas, après tout ? Mais pour lui, comme pour Sougou, Raspentino ou d'autres, l'échec était quand même assez prévisible. En tout cas, trop pour leur faire signer des contrats aussi longs (trois ans et demi pour Kadir).
Entre son prêt à Rennes, puis celui au Betis, l'international algérien n'aura joué que quelques mois à l'OM et 19 matches officiels pour le club de son coeur. Une ligne qui, quoi qu'on en dise, restera dans son long cv. Bon vent à lui.