Mercato OM : pourquoi le club olympien veut se séparer d'Alvaro
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 28/01/2022 à 12:00
Alors que le mercato hivernal ferme ses portes dans quelques jours, Alvaro Gonzalez pourrait bien quitter l'OM. Voici pourquoi.
La dernière ligne droite du mercato d'hiver est lancée et l'Olympique de Marseille espère boucler au moins un départ. Si quelques noms se dégagent pour cela comme ceux de Boubacar Kamara, Duje Caleta-Car et même Bamba Dieng, l'hypothèse existe aussi (et surtout) concernant Alvaro Gonzalez. Manque de bol, cela tombe sur un joueur pas toujours irréprochable sur le terrain, mais tellement apprécié pour ce qu'il incarne.
Une décision logique de gestionnaire
Le football est cruel et la gestion d'un effectif l'est tout autant. A l'heure de faire un bilan de la première partie de championnat, on s'aperçoit qu'Alvaro Gonzalez, taulier de l'OM ces dernières saisons, a beaucoup perdu en terme de temps de jeu. Aussi, en fin gestionnaire, Pablo Longoria se doit de résoudre une situation assez peu logique : celle de compter dans ses rangs un remplaçant au salaire confortable. Il faut dire que dans l'esprit de Jorge Sampaoli, l'Espagnol passe après Saliba, Caleta-Car et Peres. On peut même y ajouter Balerdi et depuis peu, Kolasinac, capable d'évoluer dans l'axe de la défense. Cela fait beaucoup pour un club en difficulté financière. Alors oui, El Patron a différé son salaire pour permettre à Harit de signer à l'OM, oui, il a su tenir tête à la "star" Neymar sur le terrain et en dehors, oui, il a rendu fiers les Marseillais en ne pliant pas face aux supporters niçois excités, oui, il communique beaucoup sur les réseaux en se montrant disponible et accessible et non, il ne s'est jamais étalé sur sa déception de passer bien des matchs sur le banc cette saison. Oui, mais...
L'ombre de la DNCG pousse l'OM à penser différement
Dans un monde idéal, l'OM aurait pu se résoudre à conserver Alvaro pour donner du muscle à son vestiaire et à son banc. Mais, la DNCG veille au grain et attend des signaux de la part du club olympien. La décision de le laisser partir si une offre satisfaisante arrive sur le bureau du board olympien répond donc à une logique sportive et économique. Echaudé par cette décision fin décembre, le défenseur central est aujourd'hui, selon nos informations, plus tranquille et prêt à écouter d'autres clubs. Si on le voit mal s'envoler pour le bourbier bordelais, un retour en Espagne peut éveiller son intérêt. Apprécié par le peuple olympien, Alvaro ne sera donc sans doute plus Marseillais dans quelques jours. Cela en décevra beaucoup, mais si on reste lucide, dans cette histoire, tout se passe comme dans un club normal : un joueur jugé peu utile par son coach doit bien être transféré pour laisser la place à d'autres, malgré les services rendus. Cruel, mais ça, on vous l'avait dit...