Mercato OM : la mise au point de Longoria pour Milik, Payet et Mandanda

Président, les dossiers Payet et Mandanda, qui ont signé jusqu'en 2024 font parler. Un départ d'un d'entre eux, ou des deux, est-il envisagé ?

Pablo Longoria : "Il faut avoir du respect pour les légendes du club. Je lis beaucoup de choses. Je peux seulement avoir du respect pour une personne comme Steve Mandanda, une légende de club, un joueur qui a le plus grand nombre de matchs joués dans l'histoire de ce club. Naturellement, il rentre dans le projet. C'est la même situation pour Dimitri Payet. Maintenant, tous les joueurs vont connaître une nouvelle philosophie de jeu. Ces joueurs ont fait une prolongation, ils ont fait des efforts pour le club. Maintenant, on va parler d'unité, de trouver la même direction, on doit tous aller dans la même direction. On ne peut pas commencer à désunir. Je comprends que c'est le moment idéal pour chercher à désunir les personnes au club : il y a une situation institutionnelle pas facile avec beaucoup de changements, une situation sportive que l'on connait avec les résultats qui ne vont pas et le classement qui ne va pas, on a fait un match de coupe complètement irresponsable. On connait la situation. C'est facile de désunir toutes les personnes. Maintenant, c'est le moment d'unir toutes les personnes du club pour que tout le monde aille dans la même direction".

Existe-t-il ou non un gentlemen's agreement pour laisser partir Arkadiusz Milik s'il reçoit une offre qui l'intéresse ?

P.L. : "On a le contrôle du joueur pour décider ce qu'on va faire dans le futur. Comme vous le savez, en France, il est interdit de parler de clauses ou de gentlemen's agreement ou de beaucoup de choses. Je considère que parler de ça, c'est un manque de respect pour le travail de beaucoup de gens. On a l'intention de travailler ensemble, on connait le marché. Vous savez que je suis une personne très ouverte toujours aux différentes situations du marché. Mais ce sont toujours les différentes parties qui décident. Si nous sommes contents toujours ensemble, on va continuer tout le temps ensemble. Je crois que maintenant, avec toute cette période de turbulences, même Arek (Milik), le coach peut vous le dire, il est content, des entraînements et du club. Il s'est libéré de sa situation difficile pour lui, il y a l'attente du prochain Euro, il est content de la possibilité de pouvoir retourner dans son équipe nationale de Pologne. Nous sommes maintenant dans la situation qui fait qu'on va décider ensemble en fonction des situations du mercato. Mais notre intention est de garder Milik pour le futur de ce club parce que c'est un joueur de classe internationale, mais surtout de travailler ensemble avec de l'ambition, en sachant que l'OM a le contrôle total sur les décisions du joueur".

Et les nombreux joueurs en fin de contrat, faut-il les mettre de côté pour préparer l'avenir ? Vous disiez qu'il n'y avait pas de deadline pour les prolonger, c'est toujours le cas ?

P.L. : "Mettre maintenant des joueurs de l'effectif actuel de côté, ce serait un manque de respect pour ces joueurs qui nous ont aidés à construire l'effectif et aussi parce que ce sont des professionnels et le club doit se comporter de façon professionnelle aussi. On doit ramener avec nous tous les joueurs qui sont à disposition parce qu'on a besoin d'eux et on a besoin de faire des résultats. Pour les prolongations, il n'y a pas un temps propre maintenant dans le mercato. Vous suivez le football européen, le football français. Tous les clubs sont plus ou moins dans une situation pareille avec un peu d'insécurité. Sauf peut-être, par exemple pour dire un nom, Alaba du Bayern qui a communiqué qu'il ne continuait pas au club, ils sont allemands, ils ont cette façon de travailler, l'entraîneur de Monchengladbach a choisi Dortmund (Marco Rose, ndlr), c'est une façon de faire qui est différente. Mais je crois que tous les clubs nous sommes dans la même situation. Il y a beaucoup d'instabilité dans le mercato. Mais je crois qu'il y a aussi de l'attente du côté de nos joueurs pour voir comment est-ce qu'ils peuvent travailler avec Jorge (Samapoli)".