Mercato OM : Caleta-Car évoque son avenir et les moments où il a failli partir

Tu n'as plus qu'un an et demi de contrat, se dirige-ton vers un départ cet été comme la logique semble le vouloir ou envisages-tu de prolonger ? Et si tu partais, serais-tu déçu de ne pas avoir remporté de titre ?

Duje Caleta-Car : "Oui. Chaque mercato arrivant, on parle de moi de partout, dans les journaux, en se demandant si je vais partir ou non. Ca fait 4 ans que je suis ici, au final. On verra ce que le futur me réservera, il peut y avoir et il y a eu des propositons, mais il faut que les trois parties soient d'accord : le club vendeur, le club acheteur et moi-même. On verra ce que l’été nous amènera, il est loin, j'ai encore un an et demi de contrat ici, je vais tout faire pour qu'on reste 2e et qu'on aille en Ligue des Champions. C'est notre objectif et on verra cet été pour le reste. J'essaie de ne pas y penser pour l'instant. Evidemment que je serais déçu si on ne gagne pas de titre, mais il nous reste une opportunité avec la Conference League".

Tu es impliqué dans tous les mercatos, où l'OM envisage de te vendre jusqu'au dernier moment. Comment vis-tu cette situation ?

D.C.C. : "Oui, je suis au centre de l'attention à chaque mercato. On parle toujours de moi, de si je vais partir ou pas. Ca m'épuise un peu d'en parler tout le temps. Je suis toujours là, depuis 4 ans, je suis content d'être dans ce grand club. J'ai eu des opportunités intéressantes qui ne se sont pas conclues. Si le moment où ma volonté de changer d'air et d'avoir de nouvelles opportunités arrivait, on verra à ce moment-là. Mais pour l'instant, je n'y pense pas et je suis content d'être à Marseille".

Comment gérez-vous ces mercatos psychologiquement, est-ce facile de rester calme et concentré sur le football ?

D.C.C. : "Je ne sais pas, ce n'est pas facile, à chaque fenêtre des transferts, votre nom est dans les journaux et vous ne savez pas où vous serez et où vous jouerez dans les prochaines heures, les prochains jours, les prochains mois. Le mieux est de ne pas y penser, ce n'est pas facile psychologiquement, c'est vrai. Vous ne pouvez pas juste penser au terrain, vous pensez à ce qu'il pourrait se passer ou non. Mais je suis un peu plus vieux et j'ai plus d'expérience. Je mets tout ça derrière moi et j'essaie de ne pas y penser. Ca arrivera quand ça arrivera. Je pense au terrain et à la façon d'aider mon équipe, c'est le plus important".