Entre l'OM et Lucho Gonzalez, il n'y a pas de bras de fer. Pour cause, les dirigeants et le joueur sont dans la même optique : celle du départ...
Le cas de Lucho Gonzalez devient préocuppant à deux semaines de la reprise du championnat. L'Argentin n'a toujours pas trouvé de porte de sortie et bloque l'OM dans le recrutement d'un attaquant supplémentaire censé compenser son départ. Mais surtout, si aucun club ne recrute Lucho d'ici la fin du mercato, comment la situation va-t-elle être gérée par les dirigeants marseillais ? Ces derniers assurent qu'ils seraient heureux de voir Lucho rester au club, mais le joueur n'est pas du même avis. Peut-il aller jusqu'au bras de fer avec l'OM ?
"Il a émis le souhait de partir, nous sommes aussi de cet avis, donc parler de bras de fer est faux" a répondu le président olympien Vincent Labrune ce vendredi dans les colonnes de L'Equipe. Conscient de vivre son premier dossier chaud de l'été, le patron olympien reste serein. "Nous avons fait notre recrutement au bon moment, il n’y a aucun flou dans la politique mise en place. Ça n’a rien à avoir avec Niang, l’an passé (au moment de son départ pour Fenerbahçe)." Pourtant, si la situation perdure jusqu'à août, cela y ressemblera beaucoup.
"Quand un joueur veut partir, en règle générale, c'est difficile d'être à 100%, aussi bien aux entraînements qu'en match" avait relevé dans La Provence César Azpilicueta, qui s'est rapproché ces derniers jours de Lucho, orphelin de Gaby Heinze dans le vestiaire marseillais. "Mais ce n'est pas son style de bouder, et il n'a jamais demandé à ne pas jouer, c'est à souligner..." notait encore l'Espagnol. Vu que l'OM ne retient pas Lucho et fait tout pour faciliter son transfert, son départ a de fortes de chances de se concrétiser, mais cela ne veut pas dire non plus que le numéro 8 du club sera bradé et partira à n'importe quel prix.
L'an dernier, les joueurs qui voulaient partir ont souvent le dernier mot : Sans aller jusqu'au bras de fer, mais en ne jouant pas à 100% de ses moyens, Mamadou Niang avait réussi à être transféré début août à Fenerbahçe. Devant la tergiversation des dirigeants de l'OM, Hatem Ben Arfa avait lui-même forcé sa porte de départ en séchant tous les entraînements pour aller négocier lui-même son transfert à Newcastle. Désireux de rejoindre l'Atlético de Madrid, Taye Taiwo avait été retenu par Didier Deschamps. Mais le Nigérian avait alors refusé de prolonger, gagnant le droit de partir libre de tout contrat cet été. |