OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille

Rejoignez notre communauté

pour profiter de vos avantages

Thème d'affichage
Mercato

Le jour où Gervinho a failli signer à l'OM

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 17/01/2016 à 14:46

Le jour où Gervinho a failli signer à l'OMLe jour où Gervinho a failli signer à l'OM

Depuis 2013 à l'AS Rome, arrivé presque dans les valises de Rudi Garcia dans le club de la Louve, Gervinho ne serait plus en odeur de sainteté après le limogeage de celui qui a également été son entraîneur au Mans et à Lille. Luciano Spaletti, de retour dans la ville éternelle, peut également compter dans ce secteur sur Dzeko, Totti, Salah, Falque sans compter le jeune attaquant Umar qui commence à émerger. L'OM flaire donc la bonne affaire en essayant de récupérer le joueur en prêt, avec une partie du salaire pris en charge par son club actuel, qui vient d'envoyer de la même manière Iturbe à Bornemouth. Un choix qui comblerait les supporters de l'OM. 

A 28ans, Gervinho, qui a quitté le championnat de France sur un doublé avec le LOSC en 2011, pourrait donc faire son retour en Ligue 1, à Marseille. Un club qu'il connaît bien. Pour l'avoir croisé avec Arsenal à l'automne 2011. Mais surtout parce qu'il aurait pu déjà y signer, en 2010. L'OM sort alors de son doublé championnat-coupe de la ligue. Deschamps et son staff planchent sur la prochaine saison : s'il y a de l'argent dans les caisses, les sujets épineux ne manquent pas. Outre la queue devant le bureau du président pour les renégociations de contrat, il faut gérer le cas André Ayew, qui sort d'un beau Mondial sud-africain et qui a des propositions de Bundesliga, le cas d'Hatem Ben Arfa, sur lequel Deschamps ne compte plus, et le cas Mamadou Niang, qui veut connaître un autre challenge après cinq ans à Marseille. 

Au courant des envie d'ailleurs du capitaine de l'OM, un agent propose donc à la direction marseillaise Gervinho, susceptible lui aussi d'animer le flanc gauche de l'attaque. En passant du Mans à Lille pour plus de 10 millions d'euros, le joueur a pris soin de ne signer qu'un contrat de trois ans, pour pouvoir bouger rapidement. Le LOSC, qui loupe cette année-là le podium, et une qualification en Ligue des champions, à la dernière journée, n'est au départ pas opposé à un transfert. Quant au joueur, s'il n'est pas vraiment proche de Drogba en sélection, il n'ignore pas qu'un passage dans ce club peut changer sa carrière à tout jamais. Mais le club présidé par Jean-Claude Dassier ne donne pas suite. Pour Deschamps, cela n'a pas lieu d'être puisque la porte est fermée à double-tour pour Niang, que Gervinho ne viendrait pas pour jouer les doublures, et que, s'il faut investir, c'est avant tout pour dénicher un grand attaquant. Mi-août, la direction phocéenne laisse pourtant partir Mamadou Niang à Fenerbahçe. Le coup est rude pour Deschamps mais la piste Gervinho n'est pas relancée pour autant. L'option numéro 1 du club, c'est alors de proposer à Hatem Ben Arfa de rester. Pour le mettre en concurrence, le club fait signer Loïc Rémy, de Nice, se disant que, s'il est bien le futur Thierry Henry, il est possible qu'il explose une fois positionné à gauche... Pas vraiment l'avis de Deschamps qui le voit plus à son aise à droite, alors que Ben Arfa engage un bras de fer à la fin du mois d'août pour rejoindre Newcastle, faisant voler au passage tout ce qui lui passe par la main dans le bureau présidentiel.

Finalement, dans ce fameux couloir gauche, l'OM pourra compter sur... André-Pierre Gignac, qui ne se plait alors pas dans l'axe, et André Ayew, qui a fait monter Arles-Avignon presque tout seul à un poste de relayeur. Lille fermera rapidement la porte à un départ de Gervinho, acceptant de garder six joueurs pour trois postes (Tulio De Melo, Sow, Hazard, Gervinho, Obraniak, Frau). Pour un doublé donc en fin de saison.