Flamini au plus mal à Milan. Une aubaine ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 29/04/2012 à 13:02
Flamini vient d'avouer qu'il est en grande difficulté pour ces dernières semaines à Milan. De quoi le rapprocher de l'OM, comme cela avait été évoqué il y a un mois ?
Le 1er avril dernier, La Provence faisait état du rêve de certains dirigeants de l’Olympique de Marseille de faire revenir au bercail Mathieu Flamini, en fin de contrat au Milan AC (lire ici).
Il y avait toujours deux obstacles de poids entre le joueur, qui est toujours resté en bons termes avec José Anigo, et sa venue à l’OM : son année quasi-blanche suite à une grave blessure au genou, et son salaire pharaonique, près de 400 000 euros par mois.
Un mois plus tard, le joueur fait le point avec la Corriere Della Sera. Il y évoque notamment son état de forme : "Je vais très bien, je veux que tout le monde le sache. J’ai passé trois mois en France, j’ai été opéré à Lyon, je suis revenu en février, j’ai eu un léger problème musculaire, mais je m’entraîne comme les autres dorénavant. Si je ne joue pas, ce n’est pas pour mes genoux, mais pour les choix du coach, que je respecte".
L’ancien minot, aujourd’hui âgé de 28 ans, avoue ne pas vraiment avoir de dialogue avec son entraîneur, Massimiliano Allegri. De mauvais augure pour un joueur en fin de contrat, barré par Nocerino, mais surtout moqué par son propre président Berlusconi, qui en avait pourtant fait jadis un de ses chouchous. « Est-ce que Guardiola coûte cher ? Autant que Flamini » avait ironisé récemment Il Cavaliere.
"Je suis arrivé libre, se défend Flamini dans le quotidien italien. J’aurais pu choisir une autre équipe, mais le Milan était celle qui me faisait rêver petit, quand elle jouait contre l’OM. Maintenant, je suis en fin de contrat et nous allons voir avec mes avocats. Je veux jouer dans un grand club, je veux jouer la Ligue des champions, mais avant tout, je veux jouer."
Pourquoi donc ne pas le faire dans l’autre club qui l’a fait rêver petit, l’OM ? Les supporters ont eux le droit de croire à cette piste, car comme l’expliquait Robert Nazaretian lors de son passage au Talk Show (voir la vidéo ci-contre), la fuite de l’ancien minot était avant tout une faute professionnelle de la présidence de Christophe Bouchet.