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Mercato

Bouna Sarr arrière droit, ça peut vraiment durer cette histoire ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 11/07/2017 à 07:00

Bouna Sarr arrière droit, ça peut vraiment durer cette histoire ?Bouna Sarr arrière droit, ça peut vraiment durer cette histoire ?

Bouna Sarr au poste d'arrière droit, c'est la véritable excentricité de ce début de préparation côté olympien. Un choix assumé par Rudi Garcia il y a quelques jours en ces termes : "Il a toutes les qualités pour jouer là. Ça peut être un latéral offensif, il se replace bien, a la capacité de faire des aller-retour. Il faut voir le positionnement. Il peut amener des centres, il est capable de marquer, comme on l'a vu. En l'absence d'Hiroki, on peut développer Bouna à ce poste. Avant de trouver une solution externe, on l'a peut-être en interne". Mais est-ce que cela peut durer ? Sera-t-il la doublure d'Hiroki Sakai ?

"Ça peut le faire s'il faut pousser"

La reconversion d'un ailier en arrière latéral est-elle possible ? Pour Fabrice Celeschi, consultant pour Le Phocéen, le Franco-Guinéen a quelques atouts à faire valoir. "Pour reconvertir un joueur au poste d'arrière droit, c'est plus facile de prendre un joueur de couloir qu'un milieu défensif comme ça avait été tenté avec Zambo ou Lemina. Les courses sont assez semblables, c'est plus facile. Pour l'aspect défensif, il doit se faire violence car il n'a pas assez montré sa fibre défensive. Les efforts sont plus longs, il faut de la vitesse et il en a. En cours de match, ça peut le faire s'il faut pousser. Après, on avait vu Alessandrini à gauche, ça ne l'avait pas fait". A l'image de l'ensemble des observateurs, Fabrice Celeschi se pose encore beaucoup de questions sur la possible réussite de cette reconversion. En effet, rares sont les ailiers qui ont réussi à devenir de bons latéraux. A Marseille, le cas qui fait école, c'est Eric Di Méco. Avec la réussite qu'on lui connait.

Pas un poste prioritaire du mercato

Reste que cette tentative entraine son lot d'interrogations au sujet du mercato. Le poste d'arrière droit ne semble vraiment pas être une priorité du staff marseillais pour cet été. Cette tentative de reconversion vient s'ajouter aux nombreuses solutions de dépannage déjà présentes dans l'effectif. Derrière le guerrier Hiroki Sakai, le Slovaque Tomas Hubocan a montré à Bordeaux qu'il pouvait dépanner. Le jeune Boubacar Kamara n'a pas fait tache en Coupe à Sochaux à ce poste. André-Frank Zambo Anguissa aussi a montré quelques qualités dans ce rôle. Sans oublier le prometteur Abdallah Ali Mohamed, testé en Suisse et à Martigues. Enfin Rod Fanni n'est plus vraiment une option à ce poste pour le coach phocéen. Mais cette reconversion est aussi l'occasion de montrer à qui veut bien le voir que Bouna Sarr n'a pas tout perdu de ses qualités. Le montrer pour mieux s'en séparer en quelque sorte ? La porte n'est en tout cas pas fermée pour celui qui a de grandes chances de débuter la campagne européenne le 27 juillet prochain dans la défense à quatre signée Garcia. Côté mercato à ce poste, plusieurs options existent : trouver un jeune à faire progresser, trouver un latéral polyvalent sur les deux ailes ou encore un stoppeur capable de jouer à droite. Mais il faudra peut-être attendre la fin du mercato pour y voir plus clair.

"D'après ce qu'on m'a dit, ça peut être amené à durer..."

En attendant, le principal intéressé, qui n'a pas démérité contre l'Etoile Sportive du Sahel, n'est pas contre l'idée de se fixer plus bas sur le terrain : "Pour l'instant je suis là, je me prépare avec l'OM et je ne fais pas attention au reste. Je dois encore m'adapter, je suis encore en apprentissage. D'après ce qu'on m'a dit, ça peut être amené à durer. Je m'adapte par rapport à ce qu'on m'a dit, on va se préparer à ce poste-là pour le moment. Dans une équipe comme l'OM, les latéraux sont amenés à jouer haut, donc ce n'est pas un problème car ça ne m'a jamais dérangé de défendre. Je demande des conseils à Patrice Evra ou Rolando qui ont de l'expérience et ça m'aide beaucoup parce que je n'avais jamais joué à ce poste, sauf une fois à Rennes où j'avais dépanné". Souvenons-nous d'ailleurs qu'à l'époque, Franck Passi avait été moqué un peu partout pour ce même choix, alors incompréhensible.