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Andonian : "Je ne me fixe aucune limite"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 07/06/2017 à 07:00

Andonian : "Je ne me fixe aucune limite"Andonian : "Je ne me fixe aucune limite"

Gaël Andonian, qui va disputer une rencontre qualificative avec l'Arménie contre le Monténégro dans les prochains jours, voudrait quitter l'OM au plus vite.

Auteur d'une saison en deux temps, avec tout d'abord une première partie en tant que cadre de l'équipe réserve, puis une deuxième partie dans le très modeste club grec de Véria, Gaël Andonian ressort satisfait de l'exercice 2016-2017. Il a disputé 9 matchs, dont 8 en tant que titulaire (pour une expulsion). A titre de comparaison, il a joué 679 minutes, soit un peu moins que Karim Rekik (943 minutes), mais un peu plus que Zinédine Machach (525 minutes). A un an de la fin de son contrat, il ne souhaite plus jouer les utilités. C'est ce qu'il explique dans cet entretien accordé au Phocéen.

Gaël, quel bilan tires-tu de ton prêt à Véria ?

Gaël Andonian : "C'est positif. Je suis parti jouer dans cette équipe peu connue et ça en a surpris plus d'un, notamment au Phocéen où j'avais entendu que ça avait surpris pas mal de gens, mais je suis parti dans l'optique de jouer. Le nom et la réputation du club m'importaient moins. C'est là-bas que j'ai senti que j'aurais l'opportunité. J'ai joué 10 matchs sur 13. Ca m'a permis de faire trois mois en jouant, c'est un bilan positif."

Après la sélection avec l'Arménie, qu'est-ce qui va se passer pour toi ?

G.A. : "J'ai un contrat d'un an encore avec l'OM. L'objectif est de trouver un club où je jouerai régulièrement. Le but c'est de trouver un bon club, un nouveau challenge. Revenir à Marseille dans la situation actuelle du club, c'est compliqué. Se retrouver sur le banc, c'est faire un pas en arrière."

Tu vises quel type de club ?

G.A. : "Je ne me fixe aucune limite. Je ne ferme aucune porte. Ce qui comptera, c'est le challenge sportif, recevoir un appel d'un coach qui te fait comprendre qu'on va compter sur toi. Un appel comme ça peut venir de Ligue 2, de l'étranger dans des pays comme la Belgique ou le Portugal, de Grèce aussi parce que j'ai fait trois mois corrects."

Tu as des contacts ?

G.A. : "Oui, il y a des clubs un peu intéressés, notamment en Grèce. De là à dire que c'est du concret, ça serait faux. J'espère que ça se fera rapidement, pour partir sur de bonnes bases dans mon nouveau club."

Comme les autres prêtés (dont les interviews sont à relire dans le dossier ci-dessous), tu as le même discours. Vous en parlez entre vous ?

G.A. : "Non, mais ça ne m'étonne pas qu'ils aient le même discours. Passer une saison avec les pros sans jamais rentrer, ça ne nous sert plus à rien. On l'a fait plus tôt, et c'était magnifique parce que c'était à l'OM. Mais je pense que quand on est ambitieux, ça passe par jouer."

La Ligue 2 par exemple, ou le championnat belge sont très regardés...

G.A. : "Je pense que pour un jeune joueur, ça peut être un championnat tremplin, où l'on peut progresser. C'est un bon terrain pour apprendre, progresser et viser plus haut."

La sélection arménienne, c'est quelque chose d'exceptionnel pour toi aussi...

G.A. : "C'est paradoxal. J'ai commencé à jouer en professionnel avec la sélection alors que je n'avais jamais joué en pro ! Et quels matchs... Contre l'Albanie, le Portugal, la France ! Ca m'a permis de me confronter à des grands joueurs. Quand tu te frottes à des joueurs comme ça et que tu arrives à faire ce qu'il faut, ça peut laisser penser qu'on peut refaire ça en club. Ca fait progresser, c'est que du bonus."