À l'OM ou ailleurs, Dja Djédjé ne cache pas ses ambitions

Depuis le début de la saison, Brice Dja Djédjé a disputé neuf matchs de championnat, dont sept en tant que titulaire. Flanqué de son numéro 26 sur le dos, il a retrouvé une place de titulaire dans le couloir droit de la défense olympienne après un début de saison bien difficile.

Blessé, puis en méforme, l'Ivoirien fut à la peine : "Je me suis blessé en juillet, j'ai eu un problème à la cuisse. Quand j'ai repris, j'ai encore eu un problème à la cuisse. Ça s'est accumulé. Et physiquement, je n'étais pas au point, il fallait que je me refasse une santé. Le fait d'être en soins, pour bien me soigner, ça m'a fait du bien. C'était long et difficile, j'ai enchaîné trois blessures. J'ai rechuté à l'échauffement contre Troyes et j'ai été indisponible trois à quatre semaines. C'était long (...) J'avais pris un peu de poids, mais pas énormément. Je me suis remis en question et j'ai perdu quatre ou cinq kilos. Ça m'a fait du bien, et au fur et à mesure, mes performances se sont améliorées" disait-il début décembre (voir vidéo).

L'ancien d'Evian TG est donc devenu un pilier du onze de départ de Michel, et nul doute qu'il sera titulaire contre Bordeaux dimanche. Il pourra ainsi confirmer ses bonnes statistiques, mais aussi ses notes. Alors qu'il n'a été jugé que neuf fois depuis le début de la saison, Dja Djédjé est virtuellement quatrième au classement du Phocéen de l'année, avec une moyenne de 5.3/10, derrière Diarra, Nkoudou et Mandanda. C'est dire l'importance qu'il a pris dans cette équipe phocéenne.

Sous contrat avec l'OM jusqu'en 2018, Dja Djédjé ne compte pas s'arrêter là, et il voit grand pour la suite de sa carrière, comme il l'explique au journal L'Équipe ce samedi, qui lui consacre un portrait, avec des témoignages d'anciens coéquipiers notamment : "Quand j'étais à Evian, je voulais aller dans un club plus grand et j'y suis arrivé en travaillant. J'aimerais aller dans un club encore plus élévé que l'OM" dit-il. Dja Djédjé, qui aura 25 ans mercredi, a encore le temps d'y penser.