5 qualités et 5 défauts pour Karim Rekik
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 02/07/2015 à 17:36
Sans manquer de respect à Georges-Kévin Nkoudou et Yohann Pelé, Karim Rekik est la première recrue d'envergure pour ce mercato olympien (Lucas Ocampos ne l'a imité que quelques minutes plus tard). Un joueur capable de redonner un coup de fouet à la campagne d'abonnement, bien qu'il joue défenseur central. Justifié ?
Les cinq de Karim Rekik, nouveau défenseur de l’OM
S'il est vraiment bon, il repart à City. Sous contrat avec le mastodonte Manchester City, convoité par l'Atletico Madrid, Rekik avait une faible marge pour signer à l'OM. Il se murmure que les Citizens ont inclus une clause de rachat dans son contrat, histoire de ne pas rester bêtement à quai à l'avenir en Premier League avec Demichelis et Mangala. Du coup, les supporters auraient peut-être tort de trop s'attacher au jeune batave. Comme avec César Azpilicueta, il sera transféré à l'intersaison qui suivra son arrivée à maturité. |
Il n'a que 20 ans. On l'oublie, mais Karim Rekik est né en décembre 1994. C'est encore jeune. Il est parti des Pays-Bas pour l'Angleterre et cela peut s'assimiler à un échec. Qu'en sera-t-il pour ce deuxième voyage loin de son plat pays ? |
Très exposé avec Bielsa. Dans le système de Marcelo Bielsa, Karim Rekik va devoir faire parler sa science du un contre un. Face à une Ligue 1 qui a pris l'habitude d'aligner deux attaquants face à l'OM, il va devoir montrer qu'il n'était pas uniquement bon dans les matchs d'Eredivisie face à des adversaires regroupés derrière contre l'ogre du championnat. |
La barrière de la langue. Nicolas Nkoulou n'est déjà pas un grand bavard. Karim Rekik ne parle pas encore bien le français. Sa maîtrise de l'anglais ne lui sera peut-être pas suffisante pour bien se comprendre avec Marcelo Bielsa et ses coéquipiers. En défense, la communication est pourtant primordiale. |
Il ne joue qu'à un poste. Avec Marcelo Bielsa, il faut savoir s'adapter. Jérémy Morel et Rod Fanni pouvaient se muer en latéraux, leur poste d'origine. À Lille, Nicolas Nkoulou a même joué le rôle de "libéro devant la défense" cher à l'entraîneur argentin, montant sur les joueurs au milieu de terrain. Rekik lui ne peut jouer que stoppeur. Ce qui peut poser problème dans les matchs où il faut faire avec blessures et suspensions. |
Les cinq de Karim Rekik, nouveau défenseur de l’OM
Un joueur qui sait être champion. En deux ans au PSV, Rekik a disputé 54 matchs. Un pilier donc d'une équipe qui a su survoler son championnat. Pas vraiment le coup d'un joueur qui vient d'une équipe qui joue le maintien et qui doit s'adapter aux exigences de l'OM pendant au moins six mois. |
Une belle mentalité. Parti jeune en Angleterre, Rekik est revenu au PSV avec l'envie de prouver. Mais il a su tenir ses promesses. À la fin de sa première saison, il promet au directeur sportif qu'il revient en prêt. Malgré l'intérêt de l'OM, il a su honorer sa parole. Le passé récent montre que ceux qui n'en font qu'à leur tête avant de venir ne changent pas au moment de mettre le maillot blanc... |
Un parcours à la Azpilicueta. Comme Azpi, Rekik était dans les 30 sélectionnés de son Pays pour le dernier mondial. Troisième au Brésil, Luis Van Gaal l'avait même testé dans un match amical auparavant. Comme Azpi, Rekik a déjà été adoubé par des techniciens d'envergure mondiale, sa cote n'est donc pas due aux bonnes relations de son agent. |
Un guerrier comme le Vél les aime. Le stoppeur a un style de jeu en adéquation avec son gabarit. Physique, il sait être méchant dans les duels. Faire renaître le fantôme de Mozer devrait donc être à sa portée. Mais le joueur ne donne pas dans la faute gratuite pour autant. Il a la réputation d'un joueur qui prend peu de cartons (3 jaunes sur le dernier championnat). Donc quoi joindre l'utile à l'agréable ... |
Un joueur souriant. Loin de la "mentalité française" souvent pointée du doigt quand on parle de jeunes espoirs français, Rekik est un garçon souriant qui a tout pour devenir la coqueluche du public mais aussi de ses coachs, lui qui ne remet jamais en cause la hiérarchie. La vidéo de sa célébration du titre du PSV il y a quelques semaines devrait lui offrir un chant au Vélodrome, plutôt facile à retenir, ce qui ne gâche rien. |