Zubar : "Il fallait un bouc-émissaire"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 21/03/2013 à 09:53
Le défenseur revient sur ses trois années olympiennes dans L'Équipe. Avec une manière bien personnelle pour relativiser.
De retour au stade Vélodrome vendredi dernier avec l'AC Ajaccio, Ronald Zubar a profité de l'occasion pour renouer avec les médias, lui qui s'était montré plutôt discret depuis sa signature à Ajaccio en janvier. Il ne s'était pas montré tendre avec l'OM : "Je pensais qu'ils allaient plus pousser que ça, surtout à domicile après le match nul à Lyon. Ce que je trouve un peu déplorable à Marseille cette année c'est la profondeur du banc. Je pense que c'est ça qui leur fait un peu défaut. Quand on voit les autres cadors du championnat, ce sont des joueurs qui peuvent être titulaires en Ligue 1" (voir la vidéo).
Le défenseur central n'a pas totalement digéré le statut de tête de turc qu'il a pu avoir il y a quelques années dans la cité phocéenne. Il s'en explique aujourd'hui dans L’Équipe : "A Marseille, tout est amplifié. Tu peux faire dix bons matchs, si tu fais une erreur au onzième, on va dire que tu en as raté onze. Il faut tous les ans un bouc-émissaire. Je ne l'ai pas été tout de suite, il y avait Djibril Cissé. Mais la dernière année, ça a été moi et Brandao".
Dans l'entretien, "Zub" assure qu'il était bien plus heureux en Angleterre, où le groupe pouvait rire après une défaite 5-2 et où l'entraîneur ne lui demandait pas de relancer proprement derrière.