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Interview

Y a-t-il un syndrome Vélodrome ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 29/08/2014 à 12:04

Y a-t-il un syndrome Vélodrome ?Y a-t-il un syndrome Vélodrome ?

Au-delà de la dernière défaite face à Montpellier, les Olympiens peinent à domicile depuis plusieurs mois. Inquiétant ?

La dernière défaite à domicile face à Montpellier a confirmé les difficultés rencontrées au Vélodrome par l'OM depuis plusieurs mois. En effet, la saison dernière, l'OM s'est incliné à dix reprises dans son antre, toutes compétitions confondues, y perdant 24 points en championnat. Un total qui explique en grande partie sa mauvaise saison.

Sur le plateau du Talk Show, les consultants de Sébastien Volpe confirment que l'enceinte marseillaise n'est plus le bastion imprenable qu'elle a été dans le passé. "Il suffit d'écouter les discours d'avant-match des adversaires, explique Romain Canuti. On fait le dos rond pour ne pas encaisser de but et on attend que le public se retourne contre son équipe".

Une tactique confirmée par Bernard Rodriguez : "Le temps est l'ennemi de l'OM à domicile. Les minutes passent et le stade peut se retourner contre son équipe, mais lorsque je venais jouer avec Toulon à l'époque Tapie, dès le tunnel des vestiaires, on se retrouvait face à des monstres comme Casoni ou Mozer, qui tenaient des propos très explicites. C'était intimidant, et ce n'est plus le cas aujourd'hui".

Une analyse que rejoint Stéphane Bringuier : "Dans les années 90, il y avait certes des équipes de l'OM très solides, mais il y avait aussi une pression des supporters qui faisaient vibrer le stade. Depuis quelques années, il y a une certaine médiocrité dans le jeu, qui a fait perdre de son âme au Vél'". Une remarque appuyée par Fabrice Celeschi : "Comme dit René Malleville, cela fait plusieurs années que le public du Vél' est très gentil, et je ne peux pas croire que les joueurs entrent sur le terrain en ayant peur des réactions des tribunes. À l'extérieur, ils sont en mission pour rapporter des points, alors qu'à domicile, ils se disent que la victoire est le minimum syndical, ils sont obligés de gagner. Ils supportent mal cette pression".

> L'intégralité du débat en vidéo ci-dessus.