Trois jours après, André Ayew a enfin digéré la contre-performance contre Nice. Il pose donc un regard serein sur cette rencontre.
Le milieu de terrain de l'OM André Ayew a enfin digéré le match contre Nice. Le Ghanéen, qui n'est pas mécontent de voir son sélectionneur faire des tests en ce jour international, espère voir l'OM rectifier le tir. Pour lui, le coach a eu raison de rajouter une séance lundi matin. C'est qu'il y a des choses à corriger.
André, dans quel état d'esprit es-tu après ces deux matchs nuls ?
André Ayew : "On ne va pas tout remettre en question, c'est deux matchs en trois jours. Ça ne nous est pas arrivé pendant longtemps. On va repartir vers l'avant. Dans les deux zones de vérités, on n'a pas été là, défensivement et offensivement. Il faut régler ça. Le coach a dit ce qu'il avait à dire à la mi-temps. Quand on est trop énervé, il vaut mieux se taire et en parler le lendemain. S'il faut crier, on criera, mais je ne pense pas que ce soit les cris qui vont changer quelque chose. C'est mentalement qu'on doit être encore plus fort."
Tu parles de mental, normalement, c'est toi le tireur de penalty...
A.A. : "C'est vrai que je suis le tireur, mais on n'est pas des enfants. Mathieu m'a dit 'Je le sens, je veux le tirer', je lui ai dit, il n'y a pas de soucis, tu tires. Ce n’est pas plus que ça. N'importe qui aurait pu le tirer, comme Jordan, et il aurait pu aussi le manquer. On est assez grand, collectif et intelligent pour savoir que tout le monde doit avoir sa part du gâteau, et quand Mathieu m'a dit qu'il voulait le tirer, je lui ai dit qu'il n'y avait pas de soucis."