Le milieu de terrain marseillais revient sur ses premières années difficiles à l'OM. Il explique comment Ronald Zubar l'a aidé...
Arrivé à l'OM sur la pointe des pieds durant l'été 2006, Mathieu Valbuena est devenu un cadre de l'effectif olympien, et un joueur incontournable du onze d'Élie Baup. Élu Phocéen du mois en septembre, octobre et novembre, le joueur marseillais avouait, après avoir reçu son 2e trophée, ne jamais s'être senti aussi bien (voir la vidéo) : "J'essaie d'être le plus régulier possible. À mon poste, on juge les joueurs sur leur régularité et sur le fait d'être décisif offensivement. Je le suis pour l'équipe, c'est le plus important. Je me sens bien depuis le début de saison, je n'ai jamais été aussi bien physiquement."
Pourtant, tout n'a pas été facile pour le natif de Bruges, et ancien pensionnaire du centre de formation de Bordeaux, notamment lors de ses premières années olympiennes. Ce samedi, L'Équipe Magazine dresse un long portrait de l'international tricolore. Petit Vélo revient, avec un peu plus de précisions, sur ses débuts à l'OM, et sa relation avec certains de ses coéquipiers, notamment Samir Nasri et Franck Ribery qui ne lui ont pas facilité la vie, en le chambrant régulièrement : "Sur le moment, d'être systématiquement la victime de mauvaises plaisanteries, ça fait du mal. Personne d'autre dans le vestiaire n'aurait accepté d'être une cible comme moi." Mais aujourd'hui, le milieu de terrain de l'OM assure qu'il préfère en plaisanter avec ses ex-coéquipiers, quand il les croise sous le maillot Bleu.
Des propos qui viennent coroborer ceux d'Albert Emon dans le magazine SoFoot en juillet dernier, où l'ancien entraîneur marseillais expliquait que Nasri n'hésitait pas à rendre les entraînements difficiles à Mathieu Valbuena et Karim Ziani notamment.
Si Mathieu Valbuena a vécu des moments compliqués, un joueur du vestiaire de l'époque est venu à son secours, il s'agit de Ronald Zubar : "Il m'a souvent servi d'avocat, de garde du corps. Il m'a protégé. Je ne l'oublierai jamais. Je ne sais pas si je l'aurais fait pour lui. Quand je prenais des coups, il en est presque venu aux mains pour qu'on me lâche, moi le "Petit"... Je n'étais personne."
Retrouvez la longue interview de Mathieu Valbuena dans L'Equipe Magazine en kiosques ce samedi. |